Quelque soit le sport que vous pratiquez, il est important de savoir comment récupérer.
3 objectifs pour récupérer
Après une séance d’aquabiking, il y a trois objectifs à respecter afin d’optimiser la récupération :
- Il faut assurer une ré-hydratation, car même en buvant pendant l’effort physique, il y a encore des pertes d’eau à compenser ;
- Il faut éliminer les toxines dues à l’effort ;
- il faut, enfin, reconstituer les réserves d’énergie.
Quelques soit l’heure où vous effectuez votre séance, il faut boire régulièrement toutes les 15-20 minutes, pendant les 2 à 4 heures suivant l’effort. Il est vrai que c’est délicat si votre séance d’aquacycling est à 21h.
Puis, au bout d’une heure suivant votre séance, manger légèrement (apports en glucides et en protéines).
À l’effort, seuls 25 % de l’énergie que vous brûlez se transforment en mouvement, 75 % deviennent de la chaleur. Pour éviter la surchauffe, l’organisme bénéficie d’un système de refroidissement très performant : la transpiration.
En moyenne, vous perdez 500 millilitres d’eau par heure de sport et jusqu’à 3 litres en cas d’exercices intense en pleine chaleur ! Le risque est élevée : la déshydratation !
Réhydrater !
Il faut impérativement vous réhydrater. L’eau constitue environ 60 % de votre corps.
C’est le solvant de la vie, le milieu idéal pour les réactions chimiques et biologiques. Elle dissout et diffuse aussi les gaz comme l’oxygène. Elle est incompressible et donne sa forme aux êtres vivants.
Insoluble dans les graisses, chaque cellule est une micro goutte d’eau séparée du milieu extérieur par fine couche de lipides, la membrane cellulaire. Tout autour des cellules, on trouve encore de l’eau… mais différente de celle située à l’intérieur et riche en sel… comme la sueur et la mer.
Tout se passe comme si nos cellules s’étaient enveloppées d’eau de mer afin de reproduire le milieu où naquit la vie ! Transpirer, éliminer de l’eau salée, c’est perdre un peu ce bain de vie !
Très vite en cas de déshydratation, les performances physiques mais aussi cérébrales s’altèrent. En perdant 2 % de votre poids de corps, alors que vous avez à peine soif, votre endurance et vos capacités mentales diminuent. Votre temps de maintien à une vitesse de course donnée ou la durée de vos contractions musculaires régressent de 20 à 30 %. Votre temps de réaction augmente de 10 % ainsi que le nombre de fautes lors de tests intellectuels.
Alors, pour enchaîner au plus vite avec un entraînement efficace, pour rejoindre votre bureau sans accumuler les erreurs, réhydratez-vous après le sport !
Re-sucrer !
Le glucose est rapidement brûlé pendant l’effort, ses stocks sont limités et il est indispensable à toute activité musculaire.
La structure chimique du glucose explique pourquoi il est consumé plus que les graisses lors des activités sportives intenses. La molécule de glucose contient beaucoup plus d’atomes d’oxygène qu’un acide gras. Ainsi quand le corps manque d’oxygène, lorsque vous approchez le seuil de l’essoufflement, l’organisme s’oriente préférentiellement vers la combustion des sucres.
Les molécules de glucose s’accumulent dans le muscle en s’accrochant les unes aux autres, elles forment de grandes chaînes appelées « glycogène ». Les stocks sont limités, environ 1,5 grammes pour 100 grammes de muscle soit 250 grammes dans les jambes et 450 dans tout le corps. Ainsi, un sportif épuise ses réserves en 90 minutes d’exercice. À l’inverse, les réserves de graisses semblent quasi-illimitées. Avant d’en venir à bout, un individu de corpulence moyenne pourrait, en théorie, parcourir 1 500 kilomètres de footing. En fait, un dérivé des sucres est indispensable à la combustion des acides gras.
En pratique, quand il n’y a plus de sucre dans les muscles, tout effort devient très difficile voire impossible. Voilà pourquoi recharger en glucides est une priorité !
Les heures qui suivent l’entraînement constituent un moment privilégié car le muscle est avide de glucose. Au cours de cette « fenêtre métabolique », l’enzyme chargée de faire les chaînes de glycogène est stimulé par l’épuisement des réserves et les canaux chimiques permettant l’entrée du glucose dans les muscles sont très nombreux dans les membranes. Ces transporteurs de sucre ont migré en périphérie des cellules musculaires l’occasion des mouvements de contraction, c’est l’occasion d’en profiter.
L’intensité de ce phénomène diminue progressivement. Selon les études, il dure de 2 heures à 2 jours, selon les critères retenus et les modalités de l’exercice précédent. Quoi qu’il en soit, il faut tenter d’en bénéficier le plus précocement possible.
Rechargez en glucides rapidement !
Ne chercher plus les « sucres lents » et autres féculents. Pour faire le plein d’énergie, pour être en grande forme lors de l’entraînement suivant, optez pour les sucres rapides, les boissons sucrées et les confiseries. Les gourmands vont se régaler !
Recharger en protéines
Les muscles s’abîment pendant l’effort. Les fibres musculaires constituées de protéines se déchirent. Parfois même, vous percevez des courbatures dans les jours qui suivent, lorsque l’inflammation s’installe. Ce processus est particulièrement marqué lors des contractions de freinage. Quand vous ralentissez un mouvement, lorsque vous réceptionnez d’un saut ou que vous amortissez vos foulées, la membrane musculaire part avec l’articulation alors que les fibres tirent dans l’autre sens quitte à se déchiqueter par endroit.
Lors des séances prolongées d’aquabiking, quand le glycogène vient à manquer, les protéines contribuent à fournir de l’énergie. Seuls quelques-uns des acides aminés qui les constituent peuvent se transformer en glucose, ce sont les acides aminés branchés.
En réaction, toutes ces micro-lésions stimulent la synthèse de protéines dans les cellules musculaires. C’est un des paramètres du fameux rythme décompensation/surcompensation.
Au cours de la période qui suit l’effort, vos muscles se réparent en vue de l’entraînement suivant. Cette « fenêtre métabolique protidique» s’ouvre largement au cours des heures qui suivent l’exercice… puis elle se ferme peu à peu .
Quand vous mangez des protéines, les acides aminés qui les constituent passent dans le sang. Ils activent la sécrétion de l’hormone de croissance et des hormones sexuelles. Ils sont de véritables « anabolisants » naturels et alimentaires. Si vous y associez des glucides, comme prévu dans notre deuxième étape, vous sécrétez également plus d’insuline. Ce messager chimique favorise l’entrée du sucre dans les cellules mais aussi la production de protéines et de fibres musculaires.
Et en pratique ?
Buvez ! Pesez-vous nu avant et après l’effort. La différence, c’est l’eau que vous avez perdue malgré votre réhydratation pendant l’entraînement. Buvez environ 1,5 fois la quantité manquante. Le volume supplémentaire est utilisé pour éliminer les déchets dans les urines, notamment l’urée provenant de la destruction des protéines musculaires.
De surcroît, quand vous buvez abondamment, l’eau dilue le sang avant de pénétrer en profondeur dans les tissus desséchés. De fait, une proportion non négligeable de l’eau que vous ingérez passe dans les urines avant de vous réhydrater en profondeur. Ne compensez pas vos pertes hydriques d’une traite. Buvez abondamment dès l’arrêt de l’effort puis continuez à boire par petites gorgées tout au long des 2 à 3 heures qui suivent votre entrainement.
Souvenez-vous, on transpire environ 0,5 litre par heure d’activité mais la sudation augmente lorsqu’il fait chaud et humide. En pleine air, sous le « cagnard », elle peut atteindre 3 à 4 litres par heure.
Bien que l’organisme tente de retenir le sel, la sueur est salée et la compensation des pertes impose un apport de sodée. Il a été démontré que le sodium favorisait la réhydratation profonde des tissus et la reconstitution des stocks d’eau. Tout se passe comme si les cellules du corps reconstituent leur manteau marin.
Classiquement, il est proposé d’attendre le repas qui suit mais vous pouvez aussi boire salée.
Les études proposent 1,2 gramme de sel par litre d’eau, c’est à peu près la concentration de la Vichy Célestin. La St-Yorre est à 1,7 gramme, il faut la compléter avec de l’eau plate.
Votre stratégie nutritionnelle doit tenir compte de votre tube digestif, secoué par l’activité physique, irrité par la mauvaise oxygénation lors de l’effort. Il faut le remettre à contribution en douceur. Pour associer ré-hydratation, recharge en minéraux, en sucre et en protéines plusieurs options pratiques s’offrent à vous.
- Terminez votre boisson de l’effort
- En plus de l’eau, prenez des jus de fruit. Préférez ceux de pommes ou de raisins. Contrairement aux jus d’agrumes, ils sont dépourvus en sorbitol, un sucre irritant pour l’intestin qui provoque parfois des diarrhées. Le jus de tomates permet d’ajouter un peu de sel, c’est bien quand vous avez beaucoup transpiré.
- Évitez les sodas, ils sont trop acides.
- Le lait de vache ou de soja aromatisé et sucré permet de « boire des protéines ». Ils existent en petit « tetrabrik » aisément transportable. Si vous les tolérez bien, ils complètent remarquablement votre ré-hydratation. Le lait de vache est riche en « acides aminés branchés », ceux qui ont été transformés en glucose et brûlés. Attention néanmoins, il contient aussi du lactose, un sucre spécifique que beaucoup d’entre vous ne digère plus. S’il reste dans votre tube digestif, il nourrit les bactéries et attirent l’eau. Dans un intestin fragilisé, la diarrhée menace.
- Des aliments solides et digestes sont aussi les bienvenus. Prenez soins de bien les mastiquer. Des fragments inférieurs à 2 mm sont évacués de l’estomac aussi vite que les liquides.
- Autour de la thématique « glucides », pâtes de fruits et mêmes bonbons sont les bienvenus. Les barres de céréales sont parfois un peu grasses.
- Pour y ajouter un peu de sel, pensez aux gâteaux d’apéritif pas trop gras, notamment les « tuc ».
- Enfin, des dés de jambon et de fromage associent protéines et apport sodé.
Le schéma traditionnel reste une hydratation abondante puis progressive suivi d’un repas peu gras et équilibré ! Il inclut une viande, un poisson ou des œufs accompagnés d’un féculent et, pour finir, un dessert sucré, par exemple une compote ou un sorbet.
Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport et nutritionniste du sport.
Quel statut pour l’aquabiking ?
[message_box title= » Cet article est rédigé par Stéphane Reinhardt » color= »blue »]Stéphane Reinhardt est titulaire du Brevet d’état d’éducateur sportif aquatique en France, mais aussi maitre nageur en Allemagne, Suisse, Luxembourg.
Il est spécialisé dans de nombreux domaines : Aquagym, Aquafitness, Aquabiking, Bébé nageur, Formations aux professionnels, Guide de plongée sous marine, et également Consultant.[/message_box]
Cela fait de nombreuses années que l’aquabiking existe en France. Ce n’est plus un effet de mode !
Les demandes effluent auprès des fabricants et des fournisseurs d’aquabike.
Mais hélas le statut pour l’aquabiking reste encore flou !
Exemple de débat auquel nous nous confrontons
Le statut pour l’aquabiking n’est toujours pas défini.
La discipline n’est pas intégrée dans la Fédération Française de Natation, ni reconnue par la Fédération Française de fitness. D’après le code du sport et un texte relatif à l’enseignement, c’est une activité liée aux activités aquatiques. Néanmoins, certains industriels proposent des équipements balnéo auxquels est intégré un vélo, cela permet aux instituts de beauté de proposer des prestations d’aquabike à leurs clients « sous un label : soins du corps ».
Certaines structures s’engagent à placer l’aquabike sous « animation aquatique ».
La question du statut pour l’aquabiking reste ouverte !
Un grand nombre de questions restent ouvertes, auxquelles nous devrons trouver des réponses, afin de structurer très rapidement ce type de débat. Les 2 principales étant :
Je rappelle que d’autres pays de la zone EU n’exigent pas de compétences d’enseignement, pour encadrer des séances d’animation.
Les réponses à l’ensemble de ces questions peuvent amener une solution quant à l’avenir de la gestion des structures territoriales et à la pénurie des diplômés d’état.
Nous constatons malheureusement un certain protectionnisme dans le domaine. Conscients de ce phénomène, nous cherchons à faire évoluer de manière positive l’ensemble des acteurs de ce secteur.
Nos ambitions pour définir un statut pour l’aquabiking
Mon expérience personnelle
Je suis riche d’une expérience acquise au travers de différents pays européens comme l’Allemagne, la Suisse ou encore le Luxembourg où je suis maitre-nageur, moniteur de plongée, moniteur de secourisme depuis quelques temps.
Après avoir été un des acteurs principaux du développement d’activités aquatiques telles que l’aquabiking en France et en Europe, il y a une dizaine d’années, je me suis installé dans le paysage français.
Je propose des prestations pour les particuliers, mais aussi pour les collectivités et autres professionnels.
Mes prestations sont à portée de tous et pour tout âge allant du simple conseil pour l’acquisition d’équipements sportifs (exemple : piscine, spa, hammam, ou sauna) ou leur entretien, et donc également la formation à celui-ci (mise en eau, chloration, analyse d’eau) jusqu’aux cours d’aquagym, d’aquabiking, de bébés nageurs, ou encore des leçons de natation.
Maitre nageur libéral
Aujourd’hui un certain nombre de maitres-nageurs ont pris cette « option » du libéralisme en France et proposent l’ensemble des prestations que l’on est susceptible de trouver auprès des collectivités, mais deviennent également acteurs de concepts jamais vus dans la profession, comme la surveillance de surfaces d’eau pour des manifestions privées chez des particuliers (anniversaires d’enfants, mariage et autres fêtes aux abords d’une piscine).
Nous sommes avant-gardistes, car la conjoncture économique contribue au développement du libéralisme de la profession.
En effet, le métier d’éducateur sportif d’activités aquatiques est un métier dont la pénurie ne cesse de grandir, car certaines régions n’arrivent plus à remplir les sessions de formation (ex. : Dom-Tom), les aides financières s’amenuisent et les collectivités privatisent la gestion de leurs établissements.
Les maîtres nageurs libéraux optimisent également les installations existantes, comme les surfaces d’eau « non exploitées » dans le secteur de l’hôtellerie, du tourisme ou encore font des partenariats avec des kinésithérapeutes disposant d’un bassin.
Ce développement permet aux libéraux d’être complémentaires par rapport aux collectivités territoriales ou aux salles de remise en forme.
Nous sommes également ambassadeurs pour le compte d’industriels, car eux aussi ont un besoin de « conseils » pour l’élaboration de nouveaux produits ou concepts et nous arrivons à répondre à leurs attentes.
Dans certains cas, nous arrivons à satisfaire 300 à 400 personnes/mois dans des piscines qui ne disposaient pas d’éducateurs (hôtels).
Afin de pouvoir garantir des prestations de grande qualité et pour d’autres raisons, certains d’entre nous songent déjà à créer le premier regroupement de professionnels ( label de qualité, communication, fiscalité, etc…).
Quelques acteurs et référents dans l’aquabiking
Maitre Nageur Sauveteur diplômé d’état
Rédacteur et éditeur de l’unique livre sur l’aquabiking : « L’essentiel de l’Aquabiking »
Concepteur de produits et R&D sur des produits aquatiques.
www.lessentieldelaquabiking.fr
Maitre Nageur Sauveteur diplômé d’État
Enseignement de l’Aquabike à Nice, Menton, et en mer
www.facebook.com/pages/Aquabike-By-FlEau/279092092135226
Maitre Nageur Sauveteur diplômé d’État
Développement de concepts, prestations dans le Nord
www.maitrenageur.fr/
www.waterflex.fr
www.poolbiking.fr
http://www.beco-beermann.com/en.html
Maitre Nageur Sauveteur diplômé d’État
Gérant de Aqua-collège
Prestations sur le grand Est (Luxembourg, Allemagne, France, Suisse) en hôtellerie haut de gamme, Cabinet de kinésithérapie
Formateur
www.facebook.com/AquaCollege
Aqua-Collège société des Vosges du Nord représenté par M. Reinhardt Stéphane, éducateur sportif des activités aquatiques en France, Allemagne, Luxembourg, Suisse.
Aqua-Collège intervient auprès de sociétés comme ROCHE Pharma, WATERFLEX, POOLBIKING et bien d’autres.
Contact :
Aqua-Collège /Aquattitude
Mr REINHARDT Stéphane
113 Rue de la côte
67290 Tieffenbach
Tél. : 0629161413
Mail : reinhardt.stephane@hotmail.fr
Aquabiking : Les muscles en action
Le corps humain comprend plus de 640 muscles dont la taille varie selon leur fonction. Ces muscles constituent en moyenne 43 % de la masse sèche du corps.
La contraction musculaire permet de mouvoir des parties du corps s’il s’agit de muscles squelettiques, ou de mouvoir des substances à l’intérieur du corps s’il s’agit de muscles lisses ou cardiaques.
Physiologie
Le bon fonctionnement des muscles nécessite une source d’énergie par l’apport de sucres issus de notre alimentation (combustible) et d’oxygène prélevé dans l’air ambiant par les poumons (comburant). La circulation sanguine permet de véhiculer ces produits dans le muscle et d’évacuer le gaz carbonique (CO2) ou les produits toxiques, résultant du catabolisme, dans le torrent circulatoire (circulation sanguine générale).
Tout travail musculaire doit également passer par une phase suffisante de repos physiologique pour permettre la régénération métabolique du système. À défaut de tout repos, le métabolisme musculaire produit de l’acide lactique (lactates, fermentation, métabolisme anaérobie) et le muscle passe par l’état douloureux d’une crampe. Ceci réduit ou stoppe l’activité musculaire, contraignant ainsi le muscle à transiter par une régénération métabolique salutaire, ou phase de repos physiologique.
L’énergie musculaire est principalement constituée d’ATP (Adénosine Tri-Phosphate) par le biais de la transformation du glucose (glycogène, glucides) via le cycle de Krebs (métabolisme aérobie).
L’exercice
L’exercice est souvent recommandé comme moyen d’améliorer les capacités motrices, l’agilité et la force musculaire.
L’exercice a divers effets sur les muscles, les tissus conjonctifs, les os, et les nerfs qui stimulent les muscles.
Les atouts de l’aquabiking
Le principal atout de l’aquacycling est de développer l’endurance cardio-vasculaire et musculaire.
Cette activité sollicite à la fois le muscle cardiaque et les muscles du corps de la tête aux pieds, en passant par les abdominaux, les pectoraux, les bras, le dos, les fessiers et surtout les membres inférieures permettant ainsi de les affiner et de les rendre plus toniques.
La cellulite
L’aquacycling est un excellent moyen de faire la chasse à la cellulite : le mouvement de flexion-extension de la jambe relance la circulation, fait travailler les muscles en profondeurs et améliore donc significativement la circulation sanguine.
Un pédalage efficace
Malgré sa simplicité apparente, le pédalage aquatique est un mouvement qui doit s’apprendre. Ou du moins s’optimiser afin d’exploiter au mieux ses ressources biomécanique.
L’essentiel du travail technique porte sur l’orientation du pied sur la pédale pendant le cycle de pédalage, avant ou arrière, afin d’optimiser le couple de force.
Le mouvement de pédalage peut se décrire en 4 phases qui s’enchaînent les unes aux autres. Les études biomécaniques soulignent l’aspect dynamique (c-a-d participant à la propulsion) de ces 4 phases : on ne parle plus de point mort bas ou haut, mais de zones de moindre efficacité (ou zones de transition). Pour autant , le cycle de pédalage permet, pour chaque groupe musculaire, l’alternance de phases de travail et de récupération.
Le but du jeux en aquacycling est de réduire au minimum les 2 phases de transitions afin d’effectuer un « pédalage rond » synonyme de meilleur rendement que se soit en pédalage avant ou arrière !
Manger et boire pour bien récupérer après l’aquabiking
Quelque soit le sport que vous pratiquez, il est important de savoir comment récupérer.
3 objectifs pour récupérer
Après une séance d’aquabiking, il y a trois objectifs à respecter afin d’optimiser la récupération :
Quelques soit l’heure où vous effectuez votre séance, il faut boire régulièrement toutes les 15-20 minutes, pendant les 2 à 4 heures suivant l’effort. Il est vrai que c’est délicat si votre séance d’aquacycling est à 21h.
Puis, au bout d’une heure suivant votre séance, manger légèrement (apports en glucides et en protéines).
À l’effort, seuls 25 % de l’énergie que vous brûlez se transforment en mouvement, 75 % deviennent de la chaleur. Pour éviter la surchauffe, l’organisme bénéficie d’un système de refroidissement très performant : la transpiration.
En moyenne, vous perdez 500 millilitres d’eau par heure de sport et jusqu’à 3 litres en cas d’exercices intense en pleine chaleur ! Le risque est élevée : la déshydratation !
Réhydrater !
Il faut impérativement vous réhydrater. L’eau constitue environ 60 % de votre corps.
C’est le solvant de la vie, le milieu idéal pour les réactions chimiques et biologiques. Elle dissout et diffuse aussi les gaz comme l’oxygène. Elle est incompressible et donne sa forme aux êtres vivants.
Insoluble dans les graisses, chaque cellule est une micro goutte d’eau séparée du milieu extérieur par fine couche de lipides, la membrane cellulaire. Tout autour des cellules, on trouve encore de l’eau… mais différente de celle située à l’intérieur et riche en sel… comme la sueur et la mer.
Tout se passe comme si nos cellules s’étaient enveloppées d’eau de mer afin de reproduire le milieu où naquit la vie ! Transpirer, éliminer de l’eau salée, c’est perdre un peu ce bain de vie !
Très vite en cas de déshydratation, les performances physiques mais aussi cérébrales s’altèrent. En perdant 2 % de votre poids de corps, alors que vous avez à peine soif, votre endurance et vos capacités mentales diminuent. Votre temps de maintien à une vitesse de course donnée ou la durée de vos contractions musculaires régressent de 20 à 30 %. Votre temps de réaction augmente de 10 % ainsi que le nombre de fautes lors de tests intellectuels.
Alors, pour enchaîner au plus vite avec un entraînement efficace, pour rejoindre votre bureau sans accumuler les erreurs, réhydratez-vous après le sport !
Re-sucrer !
Le glucose est rapidement brûlé pendant l’effort, ses stocks sont limités et il est indispensable à toute activité musculaire.
La structure chimique du glucose explique pourquoi il est consumé plus que les graisses lors des activités sportives intenses. La molécule de glucose contient beaucoup plus d’atomes d’oxygène qu’un acide gras. Ainsi quand le corps manque d’oxygène, lorsque vous approchez le seuil de l’essoufflement, l’organisme s’oriente préférentiellement vers la combustion des sucres.
Les molécules de glucose s’accumulent dans le muscle en s’accrochant les unes aux autres, elles forment de grandes chaînes appelées « glycogène ». Les stocks sont limités, environ 1,5 grammes pour 100 grammes de muscle soit 250 grammes dans les jambes et 450 dans tout le corps. Ainsi, un sportif épuise ses réserves en 90 minutes d’exercice. À l’inverse, les réserves de graisses semblent quasi-illimitées. Avant d’en venir à bout, un individu de corpulence moyenne pourrait, en théorie, parcourir 1 500 kilomètres de footing. En fait, un dérivé des sucres est indispensable à la combustion des acides gras.
En pratique, quand il n’y a plus de sucre dans les muscles, tout effort devient très difficile voire impossible. Voilà pourquoi recharger en glucides est une priorité !
Les heures qui suivent l’entraînement constituent un moment privilégié car le muscle est avide de glucose. Au cours de cette « fenêtre métabolique », l’enzyme chargée de faire les chaînes de glycogène est stimulé par l’épuisement des réserves et les canaux chimiques permettant l’entrée du glucose dans les muscles sont très nombreux dans les membranes. Ces transporteurs de sucre ont migré en périphérie des cellules musculaires l’occasion des mouvements de contraction, c’est l’occasion d’en profiter.
L’intensité de ce phénomène diminue progressivement. Selon les études, il dure de 2 heures à 2 jours, selon les critères retenus et les modalités de l’exercice précédent. Quoi qu’il en soit, il faut tenter d’en bénéficier le plus précocement possible.
Rechargez en glucides rapidement !
Ne chercher plus les « sucres lents » et autres féculents. Pour faire le plein d’énergie, pour être en grande forme lors de l’entraînement suivant, optez pour les sucres rapides, les boissons sucrées et les confiseries. Les gourmands vont se régaler !
Recharger en protéines
Les muscles s’abîment pendant l’effort. Les fibres musculaires constituées de protéines se déchirent. Parfois même, vous percevez des courbatures dans les jours qui suivent, lorsque l’inflammation s’installe. Ce processus est particulièrement marqué lors des contractions de freinage. Quand vous ralentissez un mouvement, lorsque vous réceptionnez d’un saut ou que vous amortissez vos foulées, la membrane musculaire part avec l’articulation alors que les fibres tirent dans l’autre sens quitte à se déchiqueter par endroit.
Lors des séances prolongées d’aquabiking, quand le glycogène vient à manquer, les protéines contribuent à fournir de l’énergie. Seuls quelques-uns des acides aminés qui les constituent peuvent se transformer en glucose, ce sont les acides aminés branchés.
En réaction, toutes ces micro-lésions stimulent la synthèse de protéines dans les cellules musculaires. C’est un des paramètres du fameux rythme décompensation/surcompensation.
Au cours de la période qui suit l’effort, vos muscles se réparent en vue de l’entraînement suivant. Cette « fenêtre métabolique protidique» s’ouvre largement au cours des heures qui suivent l’exercice… puis elle se ferme peu à peu .
Quand vous mangez des protéines, les acides aminés qui les constituent passent dans le sang. Ils activent la sécrétion de l’hormone de croissance et des hormones sexuelles. Ils sont de véritables « anabolisants » naturels et alimentaires. Si vous y associez des glucides, comme prévu dans notre deuxième étape, vous sécrétez également plus d’insuline. Ce messager chimique favorise l’entrée du sucre dans les cellules mais aussi la production de protéines et de fibres musculaires.
Et en pratique ?
Buvez ! Pesez-vous nu avant et après l’effort. La différence, c’est l’eau que vous avez perdue malgré votre réhydratation pendant l’entraînement. Buvez environ 1,5 fois la quantité manquante. Le volume supplémentaire est utilisé pour éliminer les déchets dans les urines, notamment l’urée provenant de la destruction des protéines musculaires.
De surcroît, quand vous buvez abondamment, l’eau dilue le sang avant de pénétrer en profondeur dans les tissus desséchés. De fait, une proportion non négligeable de l’eau que vous ingérez passe dans les urines avant de vous réhydrater en profondeur. Ne compensez pas vos pertes hydriques d’une traite. Buvez abondamment dès l’arrêt de l’effort puis continuez à boire par petites gorgées tout au long des 2 à 3 heures qui suivent votre entrainement.
Souvenez-vous, on transpire environ 0,5 litre par heure d’activité mais la sudation augmente lorsqu’il fait chaud et humide. En pleine air, sous le « cagnard », elle peut atteindre 3 à 4 litres par heure.
Bien que l’organisme tente de retenir le sel, la sueur est salée et la compensation des pertes impose un apport de sodée. Il a été démontré que le sodium favorisait la réhydratation profonde des tissus et la reconstitution des stocks d’eau. Tout se passe comme si les cellules du corps reconstituent leur manteau marin.
Classiquement, il est proposé d’attendre le repas qui suit mais vous pouvez aussi boire salée.
Les études proposent 1,2 gramme de sel par litre d’eau, c’est à peu près la concentration de la Vichy Célestin. La St-Yorre est à 1,7 gramme, il faut la compléter avec de l’eau plate.
Votre stratégie nutritionnelle doit tenir compte de votre tube digestif, secoué par l’activité physique, irrité par la mauvaise oxygénation lors de l’effort. Il faut le remettre à contribution en douceur. Pour associer ré-hydratation, recharge en minéraux, en sucre et en protéines plusieurs options pratiques s’offrent à vous.
Le schéma traditionnel reste une hydratation abondante puis progressive suivi d’un repas peu gras et équilibré ! Il inclut une viande, un poisson ou des œufs accompagnés d’un féculent et, pour finir, un dessert sucré, par exemple une compote ou un sorbet.
Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport et nutritionniste du sport.
Extraits du livre
« L’aquabiking tend à se développer chez les professionnels en piscine privée ou public, …, et aussi chez certains particuliers possédant une piscine. »
Dans « L’essentiel de l’aquabiking« , « vous trouverez différentes parties sur l’anatomie et la physiologie humaine, sur le nutrition, sur la planification des entraînements et enfin un catalogue d’exercices à utiliser comme aide-mémoire. »
Voici pour vous, quatre extraits du livre « L’essentiel de l’aquabiking » :
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Anatomie
Page 37-38
La dégradation des lipides ou des graisses
Les triglycérides constituent la forme de stockage des graisses dans l’organisme. Les réserves sont beaucoup plus importantes mais elles sont moins accessibles pour les cellules car elles doivent être transportées. Elles sont utilisées pour les courses de plus de 30 minutes mais également au repos et à jeun. 30 minutes de délai d’attente de la puissance maximale du processus de dégradation des lipides correspondent au temps nécessaire à la mobilisation des acides gras à partir des tissus adipeux. C’est pour cela que pour brûler des graisses et maigrir, il faut réaliser un exercice d’au moins 30 minutes à une intensité proche de 70 % de la VO2max.
Dans les cellules animales, c’est la respiration (aérobie), c’est-à-dire la dégradation des sucres et des acides gras en présence d’oxygène qui va fournir, grâce aux mitochondries, l’essentiel de l’énergie.
Cette énergie doit, après avoir été excrétée du substrat, être stockée sous forme d’un composé intermédiaire : l’adénosine triphosphate (ATP).
L’ATP se trouve en très petite quantité dans l’organisme. Un exercice violent de quelques secondes suffit à épuiser tout le stock. Pour continuer l’effort, elle doit donc être constamment re-synthétisée.
Nutrition
Page 51
L’entraînement commence à table
Dans cette partie, nous allons observer que les muscles ont besoin d’énergie pour travailler. Cette énergie provient de l’alimentation, et c’est pour cela que manger équilibré augmente le rendement musculaire et donc les performances. L’alimentation peut fournir plusieurs sortes de nutriments. Il est possible d’adapter les apports en fonction des individus et de l’effort.
Transformation d’énergie chimique en énergie mécanique
Le muscle permet l’ensemble des mouvements de l’organisme. D’où provient cette énergie mécanique produite par les cellules musculaires ?
En fait, le muscle transforme de l’énergie chimique en énergie mécanique. La plupart des cellules de l’organisme sont capables d’utiliser comme substrats énergétiques du glucose, des acides gras, des acides aminés en proportions variées. Certaines cellules ne peuvent utiliser comme source d’énergie que le glucose. Le rôle du foie est particulièrement important car il stocke le glucose alimentaire sous forme de glycogène et surtout c’est le seul organe producteur de glucose lorsque l’organisme est à jeun.
Un Programme d’entraînement
Page 67
Le but de l’entraînement est de produire des adaptations métaboliques, physiologiques et psychologiques qui permettent de progresser. Le terme adaptation fait référence à des changements qui se produisent en réponse à l’entraînement. L’organisme réagit à la charge de l’entraînement en s’adaptant et en se transformant. Cette transformation le rend apte à réagir à d’autres charges et à d’autres stress de nature et d’intensités différentes. Ce sont ces modifications physiologiques qui sont avec les facteurs d’ordre psychologique et technique à l’origine de l’évolution des performances.
La planification
La planification implique la séparation de l’année en des unités de plus petite taille, plus faciles à organiser. La principale raison de la planification est d’amener le sportif au mieux de son état de forme. Le plan annuel doit être construit le premier. Puis le plan par saison et enfin le plan par semaine et par jour.
Avant de définir un cadre de planification, il faut préalablement :
Série d’exercice
Page 119-120
Exercice n°5 Coudes guidon (ou position du Triathlète)
Objectif
Renforcement musculaire des membres inférieurs
Consignes
Assis sur la selle en pédalant
Positionner les mains en haut du petit ou du grand guidon
Fléchir les coudes et poser les avant-bras sur le guidon
Variantes
Varier la position des mains sur le guidon
Varier le sens de pédalage
Varier la cadence
Lever les fesses au-dessus de la selle (1 ou 2 centimètres maximum)
Lever les fesses et rapprocher la poitrine près du guidon
Varier la position des pieds (pointes ou fléchies)
Conseils
Veiller à aligner poignets/coudes/épaules pour un bon maintien du dos
Respirer sur le rythme de vos jambes
Forcer l’expiration (voir chap. Respiratoire)
Position du Triathlète (poignets/coudes/épaules alignés)
Fessiers levés au-dessus de la selle (1 ou 2 cm maxi)
L’essentiel de l’aquabiking (format papier)
33.00 €L’essentiel de l’aquabiking (format numérique)
25.00 €Le sommaire du livre
Bonjour,
Vous souhaitez acquérir le livre « L’essentiel de l’aquabiking » pour vous orienter vers la connaissance de cette activité.
Cet ouvrage littéraire est le résultat d’un travail de recherches, d’études scientifiques et de terrain, étalé sur de longs mois.
En espérant que cet ouvrage vous permettent de mieux découvrir et pratiquer l’aquabiking, nous vous présentons, ci-dessous, le sommaire du livre.
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L’essentiel de l’aquabiking (format papier)
33.00 €L’essentiel de l’aquabiking (format numérique)
25.00 €Sommaire du livre : « L’essentiel de l’aquabiking«
L’auteur
Le mot de l’auteur
Qu’est ce que l’aquabiking ?
Quelles sont les vertus de l’aquabiking ?
L’aquabiking modifie l’organisme
Comparaison des débits et rythmes cardiaques entre un sportif et un non sportif
Comment pratiquer l’activité ?
Réglez votre aquabike
La Respiration
L’importance de la respiration
Les fonctions du système respiratoire
Les étapes de la respiration
La cage thoracique et le diaphragme
Quels sont les organes de la respiration ?
Les mouvements respiratoires
La fréquence respiratoire
Adaptation de la respiration à l’exercice
Un point de côté ?
Les filières énergétiques
La dégradation des glucides
La dégradation des lipides ou des graisses
La filière anaérobie alactique
La filière anaérobie lactique
La filière aérobie
Avantages et inconvénients pour les trois filières
Définition du VO2max
Les facteurs de variabilité du VO2max
Qu’est-ce-que l’Interval training ?
L’entraînement commence à table
Transformation d’énergie chimique en énergie mécanique
L’ATP, molécule de l’énergie dans l’organisme
Les nutriments du sport
Les glucides
Les lipides
Les protéines
Les vitamines
Les sels minéraux
L’eau
Les principales causes de la perte d’eau
Les symptômes de la déshydratation
Comment bien s’alimenter ?
Les aliments de l’équilibre
Exemple d’alimentation pour une séance d’aquabiking à 10h45
Les éléments du déséquilibre
Tabac et asthme
Les crampes
L’alimentation du sportif doit avant tout être équilibrée
Le Programme d’entraînement
La planification
Définition des objectifs
Le Plan de saison
Le macro-cycle
Le méso-cycle
Le micro-cycle
Les différents types de séances
Les séries
Les différentes formes de séries
Les lois générales de l’entraînement
L’entrainement du VO2max
L’entraînement en Interval training
L’entraînement des abdominaux
La surcompensation
Les facteurs de la surcompensation
Les modalités d’utilisation
Schéma de surcompensation de base
Diagnostic du surentraînement
Le catalogue d’exercices
Le plan de séance
L’échauffement
Les objectifs de l’échauffement
La liste des exercices
La récupération après l’effort
Les étirements
Exercice n°1 Pédalage avant et arrière
Exercice n°2 Bras tendus, petit guidon
Exercice n°3 Le balancier des bras
Exercice n°4 Rotation des bras
Exercice n°5 Coudes guidon (ou position du Triathlète)
Exercice n°6 Poitrine sur le guidon
Exercice n°7 Va et Vient
Exercice n°8 Monté / Descente
Exercice n°9 Côte (ou en danseuse)
Exercice n°10 Abdominaux
Exercice n°11 Ventre sur la selle et jambes allongées
Exercice n°12 Devant le guidon
Exercice n°13 Dos
Exercice n°14 Derrière la selle
Exercice n°15 Épaules avec élastique
Exemples d’enchaînements d’exercices
Annexe
Le squelette humain et ses muscles
Abréviations
Bibliographie
Comment entretenir son aquabike ?
L’aquabike nécessite un entretien particulier tout comme votre piscine, votre voiture ou bien votre évier et la robinetterie de votre cuisine.
Il n’existe pas de magasins de réparation d’aquabike. Les réparations éventuelles se feront par vos soins.
Par conséquent, je vous conseille fortement d’investir dans l’achat d’une trousse à outils.
Le plus souvent se sont les ventouses, les sangles et la selle qui s’usent le plus vite.
De plus, si l’eau de votre piscine est très chlorée ou qu’elle est chargée en sels minéraux, soyez attentifs aux premiers signes d’oxydation !
Entretenir son aquabike neuf !
Lorsque vous recevez votre aquabike neuf, il est important d’instaurer un programme d’entretien pour éviter de rendre le film naturel d’oxyde de chrome de l’inox inefficace. Une surface malpropre est souvent votre plus gros ennemi surtout si vous stocker votre aquabike tout l’hiver, dans votre garage, sans protections.
Toute saleté, graisse ou dépôt dus à l’évaporation doivent être enlevés en lavant la surface avec de l’eau fraîche (ne pas utiliser l’eau de la piscine) et en l’essuyant avec un linge sec et propre. Un nettoyage toutes les 1 à 2 semaines devrait habituellement être suffisant.
Éliminer l’oxydation
Si vos équipements montrent des dépôts de saleté importants, des traces de corrosions vous devez donc les éliminer rapidement !
Je vous conseille d’utiliser un produit sous forme de crème, qui polit, fait briller et protège l’inox, à appliquer sur votre aquabike, de type Belgom ALU (photo ci-contre).
Bien agiter le produit et en verser un peu sur un chiffon ou du coton. Appliquer et frotter en tournant jusqu’à ce que le produit noircisse. Essuyer avec un chiffon de coton sec. Renouveler l’opération si nécessaire.
Assurez-vous que votre tampon ne soit pas rugueux afin d’éviter qu’il endommage le film protecteur ou le fini esthétique du produit. N’utiliser jamais de laine d’acier comme tampon, car vous contaminerez votre acier inoxydable avec une quantité importante de particules d’acier.
Les étapes clés
Mes conseils
Musique en aquabiking
La musique a des effets très positifs sur notre corps et sur l’activité sportive. Il est donc préférable de pratiquer l’aquabiking avec de la musique afin de pédaler sur un rythme prédéfinie.
Adapter la musique en aquabiking
Selon les exercices à effectuer, il faut y adapter une musique car elle permet de tenir le rythme, de fournir un effort régulier et permet une meilleure coordination des mouvements.
Pour un exercice cardio-respiratoire, n’utiliser pas de musique lente mais plutôt dynamique. En effet, une musique rapide fait oublier la fatigue et augmente les capacités physiques (augmentation du rythme cardiaque, respiratoire et de la pression artérielle).
Pour un exercice de récupération, l’inverse est préférable. Une musique douce et lente réduit l’excitation physiologique et psychologique (diminution du rythme cardiaque, respiratoire et de la pression artérielle).
La performance sportive et l’aquabiking
De nombreuses études scientifiques ont démontrés que la musique peut avoir un impact favorable sur la performance sportive.
Sur le plan psychologique, la musique agit sur le système nerveux parasympathique, pouvant par conséquent ralentir le rythme cardiaque et respiratoire, diminuer la pression artérielle, détendre les muscles et instaurer un état de calme.
L’intensité du son et le rythme stimulent nos émotions, améliorent notre état psychologique et physique.
La musique détourne l’attention du sportif, l’aidant à réduire la douleur en allant jusqu’à lui faire oublier la fatigue. Celle-ci lui permet de « moins s’écouter ».
La concentration, l’attention, la mémoire (capacités cognitives) s’améliorent grâce à la musique et fait office de barrière aux bruits parasites environnants.
L’utilisation en fin de séance d’une musique relaxante, libère de l’endorphine, substance sécrété par l’organisme, qui a des propriétés calmantes, portant ainsi un rôle d’anti-douleurs.
Une étude réalisée
J’ai réalisé une expérience l’année dernière avec deux groupes distinctes et de niveau à peu près similaire.
Sur un exercice éprouvant physiquement et psychologiquement, entraînement à la VO2max (exercice de 6 minutes à 90% d’intensité) :
Pendant cette étude, j’ai relevé dans le groupe 1 une élévation cardiaque plus importante que dans le groupe 2.
La cadence de pédalage du groupe 1 était beaucoup mieux rythmé que le groupe 2 et maintenue beaucoup plus longtemps.
La capacité à supporter la douleur du groupe 1 a été mis en évidence par rapport au groupe 2.
En conséquence, la musique à permis à l’organisme de réagir psychologiquement et physiquement au rythme, à la fréquence et à la durée de l’exercice.
Les pulsations de la musique techno ont évoqué les battements cardiaques et ainsi permis de maintenir un effort de longue durée, à intensité élevée, plus longtemps.
L’écoute de musique lors de cet effort à permis de diminuer la sensation de fatigue, de rompre la monotonie et de favoriser l’endurance recherchée (VO2max).
Une séance type en aquabiking
Voici un exemple de musiques que j’ai utilisé lors d’une séance effectuée en milieu d’année :
– 3’45 – Earth, Wind and Fire – September
– 4’33 – Pascal Obispo en concert – Sa raison d’être
– 3’57 – Yazoo – Don’t Go (Techno Remix)
– 4’33 – Sean Paul – I stell in love
– 3’25 – Bob Sinclar – Love generation
– 3’16 – David Guetta et Snoop Dogg – Sweat
– 4’34 – Mike Posner – Cooler Than Me
– 3’33 – Swedish House Mafia – Save The Word
– 4’28 – Téléphone – Ça c’est vraiment toi
– 6′ – Dj Tiesto – Extacy
–
Le lecteur MP3 étanche !
Il existe maintenant des lecteurs MP3 étanches, pratique et peu encombrant !
Vous pourrez ainsi y mettre toutes les musiques que vous aimez sans pour autant déranger les voisins.
L’écoute prolongée de musique à intensité sonore élevée risque d’engendrer des pertes significatives d’audition.
Comment choisir son aquabike ?
De plus en plus de centres aquatiques s’équipent d’aquabike afin de proposer cette activité à leurs adhérents. Désormais, les particuliers peuvent aussi en posséder un ou plusieurs à condition d’avoir une piscine chez soi !
Les étapes clés pour choisir son aquabike
L’amortissement sur investissement pour les particuliers
Faisons un petit calcul en sachant qu’en moyenne les cours d’aquabiking dans les centres aquatiques sont à 13€ les 45 minutes.
En prenant un aquabike neuf à 1100 € TTC, il faudra effectuer 85 séances pour l’amortir.
En un été (de début Juin à fin Septembre), en effectuant une séance par jour, soit 92 jours, vous êtes largement au-dessus.
Malheureusement, je ne connaît personnes qui tiennent cette cadence !
Par conséquent, en extrapolant, vous pouvez amortir votre aquabike NEUF de 1100€ TTC en deux été !!!
L’aquabike pour les particuliers !
La grande majorité des aquabikes sont en INOX 316L, c’est une qualité « marine » avec un traitement anti-corrosion. Je vous conseille quand même d’acheter un produit de traitement INOX (BELGOM ALU par exemple).
Choisissez un aquabike en fonction de la profondeur de votre piscine. En générale, il est préférable d’avoir les 3/4 de son corps immergé et de ne pas avoir les jambes tendues pendant le pédalage. La majorité des aquabikes sont ajustables pour des profondeurs allant de 1,10 mètres à 1,70 mètres.
Attention car certains aquabikes ne possèdent pas de réglages au niveaux des supports (pieds de l’aquabike) avant et arrière pour ajuster la hauteur de tout l’ensemble.
Si vous êtes seul à l’utiliser, je vous conseille un aquabike avec réglages :
Certains modèles possèdent des réglages de résistances au niveau des pédales et/ou au centre de l’aquabike. Ce n’est pas obligatoire puisqu’en variant les exercices, vous pouvez rendre ceux-ci de plus en plus dur et inversement.
Une part importante dans votre choix d’aquabike, c’est le poids de celui-ci. Vous devrez forcement le sortir de l’eau pour la période hivernale et pour l’entretient en général. Le poids varie en fonction des modèles. Je vous conseille aussi de vérifier s’il possède des roulettes pour le hisser hors de l’eau, le long de la paroi.
Si la profondeur de votre piscine est importante (plus de 1m60) , vous avez la possibilité de trouver des aquabikes qui se suspendent au bord de la piscine.
Tour d’horizon sur le matériel :
Il existe deux types de guidons :
Selon le type de paroi de votre piscine (Liner, PVC, carrelage), vous devez choisir entre deux styles de supports (pieds de l’aquabike) :
Une partie non moins négligeable, la selle ! Plusieurs types de selles sont sur le marché :
Enfin, pour vos pieds, il existe deux types de cale-pieds :
(Attention à ne pas vous faire de garrot en serrant de trop).
Dans » L’essentiel de l’aquabiking « , vous trouverez des conseils pour régler convenablement votre aquabike.
L’aquabike pour les professionnels
Pour les centres aquatiques « sportif », des réglages simples et rapides sont conseillés pour que les adhérents ne perdent pas trop de temps.
Je leur conseille aussi l’option « porte bouteille ».
Pour les kinésithérapeutes et les thalassothérapie, un maximum de réglages est préférable afin que la rééducation soit optimal pour chaque patient.
L’aquabike individuel pour les instituts de beauté !
Il existe des cabines individuelles avec aquabike intégré. Ils sont généralement équipés de jets hydro-massants placés stratégiquement et de système de luminothérapie.
Il n’y a pas d’entraineur. Par conséquent, c’est à vous de choisir votre programme à l’aide d’un écran tactile.
Le gros inconvénient de ce type de matériel est la limite de liberté de mouvements ! Vous ne pourrez pas vous installer dernière la selle, par exemple.
L’alimentation et l’aquabiking
L’alimentation additionnelle, destinée aux sportifs, préconise de la varier et de l’équilibrer par des apports suffisant en énergie et en substances nutritives. Néanmoins, l’utilisation régulière d’aliments enrichis en sels minéraux et/ou en vitamines ou la prise de compléments alimentaires peut entraîner un dépassement des apports maximaux tolérés.
Dans « L’essentiel de l’aquabiking » , vous trouverez tout un ensemble d’éléments développant ce thème.
La pyramide alimentaire du sportif
Pour les sportifs, les quantités à consommer sont en fonction de la masse corporelle.
Les indications spécifiques, dans la pyramide ci-dessous, sont à l’intention des sportifs afin de tenir compte du surcroît d’énergie et de substances nutritives que nécessite l’aquabiking.
Dans les portions indiquées :
Cette pyramide alimentaire s’adresse aux adultes en bonne santé qui pratiquent quotidiennement, ou presque, une activité physique d’intensité moyenne pendant une heure au minimum et qui arrivent ainsi à un volume d’entraînement hebdomadaire de 5 heures ou plus.
Par intensité moyenne, on entend un effort intermédiaire équivalent à une partie de tennis, par exemple, ou un effort continue correspondant à une vitesse de 2,5 km/h en natation, de 8 km/h en course à pied ou à 2 watt/kg de masse corporelle sur un aquabiking.
5 fruits et légumes par jours !
En fait, il s’agit de 5 portions de fruits et/ou de légumes !
Par exemple 3 portions de fruits et 2 de légumes et si vous pouvez en manger plus, c’est encore mieux !
Une portion équivaut à la taille d’un poing ou deux cuillères à soupe pleines, soit entre 80 et 100 grammes. On doit donc consommer 400 grammes de fruits et légumes par jour.
Vous trouverez plus d’informations, dans mon livre « L’essentiel de l’aquabiking », notamment dans le chapitre « L’entraînement commence à table ».
La pyramide alimentaire pour tous
Ci-dessous, vous trouverez une pyramide alimentaire simplifiée que je vous conseille d’imprimer et d’afficher sur votre réfrigérateur !
Vous remarquerez qu’en bas de celle-ci, je considère la marche comme une activité sportive.
Lorsque nous allons faire nos courses, très peu de monde considère cette activité comme du sport mais plutôt comme une action répétitive conditionnée par la vie de tous les jours. Pourtant, nous y allons très régulièrement !
Par conséquent, lorsque vous irez remplir votre charriot, mettez-vous en mode sport, faites attention à votre dos et soyez dynamique !
Mes accessoires préférés pour l’aquabiking
Voici quelques accessoires utilisés pendant mes séances d’aquabiking. Ils permettent de varier les séances, les exercices et les charges.
Dans « L’essentiel de l’aquabiking« , vous trouverez des exercices et des exemples d’enchaînements pour utiliser efficacement ces accessoires.
L’accessoire à avoir : les élastiques
L’élastique est un des outils indispensable. Il est léger et facile à utiliser.
En milieu aquatique, il est préférable d’utiliser un élastique en latex naturel et de le rincer à l’eau douce régulièrement. (Attention aux clients allergiques au Latex)
Très pratique pour le renforcement musculaire :
L’élastique à un comportement mécanique très simple :
Les frites
Autrefois réservé à l’aquagym, dorénavant ils font partie des accessoires de l’aquabiking.
Plusieurs tailles (80 cm à 1m20) et textures sont disponibles sur le marché.
Les frites sont très pratique pour le renforcement musculaire :
Plus les mouvements sont rapides et plus on tonifie les muscles !
Les haltères
L’haltère est un des accessoires de base à se procurer lorsque l’on débute la musculation et que l’on veut se faire un premier avis sur la pratique.
Ils permettent d’effectuer des exercices de musculation avec de la charge supplémentaire, offrant un travail complet, précis et naturel des muscles.
Les haltères permettent d’effectuer de nombreux exercices de musculation pour muscler tout le haut du corps tout en pédalant :
Les médecine-balls
Le médecine-ball est un ballon lesté. Il existe plusieurs gammes de ballon, allant de 1kg à 10kg. Sa taille varie en fonction de son poids.
Il est conçu pour le travail de renforcement musculaire, de coordination et de rééducation.
Tout comme les altères, il existe une multitudes d’exercices, seule la prise en mains diffère.
Les altères poignets / chevilles
Ces haltères sont des petits sacs de sables renforcés que l’on place aux poignets et/ou aux chevilles à l’aide d’un système réglable par fermeture velcro.
Ils font entre 0,5 et 2 kg et sont régulièrement utilisées par les sportifs.
En aquabiking, ils peuvent être intéressants si on les utilises avec modération ! Je ne conseille pas l’utilisation ce type d’accessoire sur la totalité d’une séance (45′ en moyenne).
Placées aux chevilles, nous orienterons le travail sur les membres inférieurs et placées aux poignets sur les membres supérieurs du corps.
En milieu chloré, il est préférable de les rincer à l’eau douce après chaque utilisation et de bien les faire sécher.
Attention : Si vos altères se dégradent, elles peuvent se percer et le sable se libérer dans la piscine !