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Une étude menée sur 600 sportifs montre que ceux qui s’étirent ont un risque de blessure accru de 35%. Les étirements seraient-ils inutiles, voire dangereux ? Faut-il s’étirer lorsqu’on pratique l’aquabiking ?

Classiquement les étirements :

  • Améliorent l’élasticité musculaire et tendineuse
  • Favorisent l’ouverture de vaisseaux et le drainage
  • Aident le sportif à prendre conscience de ses positions articulaires
  • Participent au relâchement après l’effort et augmentent la souplesse
  • Devraient être incontournables lors de l’échauffement et pendant la récupération
  • Devrait être pratiquer régulièrement pour préserver l’amplitude de ses mouvements

Au-delà de ces dogmes éternellement ressassés, qu’en est-il vraiment ? Que peut-on déduire d’une analyse scientifique rigoureuse ? Que dit la recherche ?

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1 Les étirements : faits et méfaits !

  • Vous perdez en élasticité !

Les tendons sont constitués de fibres en spirales ou en chevron. Lorsque vous restez en position d’étirement, vous détendez votre ressort, vous étalez vos fibres. Une étude menée par WYDRA montre que vous avez gagné en longueur mais perdu en élasticité. Lors d’un mouvement impulsif comme un saut ou même une foulée de course à pied, vous produisez une traction violente sur une structure rigidifiée, vous risquez de créer des lésions.

  • Vous écrasez vos vaisseaux

Dans un de ces protocoles de recherche, ALTER a mis en évidence qu’en maintenant une posture en étirement, vous obturez les vaisseaux qui traversent le muscle. Loin de favoriser l’arrivée du sang, ce phénomène pourrait perturber l’échauffement et la récupération.

  • Vous perturbez votre coordination

Un muscle brusquement étiré réagit en se contractant. C’est le « réflexe myotatique ». Ainsi, il évite la déchirure et préserve l’articulation qu’il mobilise d’un faux mouvement. En réalisant un stretching prolongé vous inhibez cette réaction naturelle et protectrice. Vous risquez le claquage ou l’entorse.

  • Vous aggravez vos courbatures

A chaque réception de foulée, en course à pieds, les articulations se fléchissent légèrement. Elles emmènent avec elles, les membranes musculaires. Les fibres se contractent et tirent dans l’autre sens pour freiner le mouvement et accumuler l’énergie élastique. A la jonction entre les fibres et les membranes, il se produit des micro-lésions. Lorsqu’elles sont importantes, vous les ressentez : ce sont les courbatures. Les étirements, en tractant sur les muscles produisent les mêmes effets. Voilà ce qui explique les résultats de l’étude menée par WIEMAN qui a demandé à des sportifs de s’étirer exclusivement la cuisse droite lors d’une séance de musculation : Les courbatures étaient plus importantes de ce côté !

  • Vous subissez un stress mécanique.

Les étirements engendrent des contraintes sur la chaine « muscle / tendon / os ». Cette stimulation tissulaire peut-être à l’origine d’une adaptation source de renforcement. Si vous en abusez, si vous les effectuez de façon inadaptée, vous basculez vers la lésion. La solution : s’étirer moins, s’étirer mieux !

  • Vous diminuez votre raideur, vous cassez vos contractures.

La raideur se définit comme la force nécessaire pour allonger un muscle. A l’issu d’une séance de course à pieds, la raideur musculaire augmente. MAGNUSON montre que quelques étirements doux permettent, en fin d’entraînement, de réduire la raideur musculaire. Mais attention, ce relâchement récupérateur n’est pas toujours obtenu. Après l’effort le muscle est parfois victime de contracture. Par endroit, à cause du manque d’énergie, les filaments musculaires collent les uns sur les autres. Il s’agit véritablement d’une « rigidité cadavérique » … localisée. Elle cède spontanément lorsque le muscle se recharge en énergie. Mais, si juste après l’exercice, vous tirez sur vos fibres musculaires, elles vont se briser …

  • Vous améliorez probablement votre souplesse

En maintenant une tension importante et prolongée, vous allez créer des micro-lésions. Le muscle va se réparer progressivement en créant de nouveaux segments musculaires à l’origine d’un allongement global. Cependant, ce mécanisme plein de bon sens scientifique n’a pu être mis en évidence que chez l’animal à l’issue d’une immobilisation prolongée par plâtre ! D’autres études montrent que l’on obtient les mêmes résultats grâce à des contractions de freinage ! COMETTI, un préparateur physique de renom, pensent qu’il s’agit surtout d’une meilleure tolérance à la sensation d’étirement !

  • Vous réduisez votre force

En détendant la spirale des fibres tendineuses, en diminuant la raideur de votre muscle, vous accumulez moins d’énergie élastique à chaque réception de foulée. Vous rebondissez moins, il faut pousser plus fort. Un dénommé YOUNG l’a démontré. Il a constitué 3 groupes. L’un s’échauffait en courant, l’autre en s’étirant, le troisième en effectuant les deux. Ceux qui sautaient le plus haut s’étaient préparés en courant suivi de ceux qui avaient bénéficié de la course et des étirements. Les sportifs qui s’étaient contentés des étirements présentaient les plus mauvais résultats.

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2 Les étirements : comment faire ?

  • Conseils aux aquabikeurs

Un aquabikeur n’a pas besoin de s’étirer à l’échauffement. L’alternance contraction et décontraction se révèle idéal pour optimiser l’élasticité, ouvrir les vaisseaux, et préserver la coordination musculaire. En prenant soin de respecter les principes de progressivité et de spécificité, il est possible de proposer un protocole d’échauffement … particulièrement sophistiqué. N’hésitez pas à enchaîner sur une durée de 10 à 15 minutes : une accélération progressive !

UN AQUABIKEUR N’A PAS BESOIN DE S’ÉTIRER A L’ÉCHAUFFEMENT

Lors de récupération, l’aquabikeur prend des risques en s’étirant ! Après une grosse séance, les étirements vont aggraver les micro-lésions. Ce peut-être une stratégie d’augmentation de la charge d’entraînement ! Mais, ce n’est en aucun cas un processus de régénération ! Compte tenu de l’amplitude du pédalage, l’aquabikeur n’a pas besoin d’allonger ses muscles. Les assouplissements sont inutiles.

L’AQUABIKEUR PREND DES RISQUES EN S’ÉTIRANT LORS DE SON RETOUR AU CALME

L’aquabikeur peut s’étirer après une séance si elle n’est ni longue, ni intense. A l’issue, les micro-lésions musculaires sont inexistantes. Quelques étirements doux et sans à-coup favorisent le relâchement musculaire et optimisent probablement la régénération. Néanmoins, un peu de natation serait probablement plus adapté pour vous ressourcer.

  • Conseils aux sportifs

Si vous pratiquez un sport imposant de grands gestes, une préparation à l’exercice et des assouplissements sont utiles.

A l’occasion de l’échauffement vous devez peu à peu augmenter l’amplitude de vos mouvements. L’utilisation progressive du geste spécifique et des accélérations, la réalisation de balanciers ou de rotations sont les bienvenus. Ces contractions en allers-retours produisent de la chaleur et réduisent la viscosité des membranes musculaires, elles pompent le sang, améliorent l’élasticité des tissus et optimisent la coordination. Pour certains physiologistes, un étirement de 2 à 3 secondes est toléré s’il est suivi d’une succession rapide de petites contractions. Les postures prolongées sont vivement déconseillées !

LES ASSOUPLISSEMENTS SONT UTILES DANS LES DISCIPLINES IMPOSANT DES MOUVEMENTS DE GRANDES AMPLITUDES

Idéalement, réalisez vos assouplissements à la fin d’un entraînement peu intense. Placez-vous en position d’étirement. Attendez 5 à 10 secondes que le muscle se relâche puis augmentez la tension sans à-coup. Après quelques secondes renouveler l’opération jusqu’à la limite de la sensation douloureuse.

Etirements cycliste

 

Cet article m’a été inspiré par Stéphane CASCUA, médecin et nutritionniste du sport

malaise à l'effort

Pour tous les aquabikeurs(euses) soucieux de leur santé, c’est l’occasion de s’informer sur les malaises à l’effort.

Vous ressentez un malaise lorsque votre cerveau ne reçoit plus suffisamment d’oxygène ou de sucre. Le plus souvent, il est d’origine cardiaque. Le cœur faiblit ou se contracte de façon anarchique et inefficace. Il ne parvient plus à propulser suffisamment de sang vers la tête.

De nombreux indices contribuent à orienter votre médecin vers un malaise grave ou anodin. Le plus déterminant reste le moment de sa survenue. Pendant l’effort, c’est sûrement sérieux. A l’arrêt de l’effort, c’est plus probablement bénin.

1 Pendant l’effort, c’est sérieux !

11 Un manque d’oxygène

Au cours de la séance d’aquabiking votre cœur se contracte plus puissamment et plus rapidement. Il brûle de l’énergie et il a besoin d’oxygène. Lorsque les artères qui l’entourent sont partiellement bouchées, il peut souffrir, être victime de crampe et provoquer des malaises.

Habituellement, ces crises cardiaques d’effort surviennent chez des hommes de plus de 40 ans. Plus volontiers lorsqu’ils fument, présentent un excès de tension artérielle ou de cholestérol.

Classiquement, ces malaises sont précédés et accompagnés de douleurs dans la poitrine qui diffusent vers la mâchoire ou le bras gauche.

12 Un court circuit !

Lors de l’exercice, l’adrénaline stimule et excite le cœur. La transpiration provoque la perte d’eau et de sels minéraux. Toutes les conditions sont réunies pour que le petit courant électrique ordonnant au cœur de se contracter soit perturbé. Il peut suffire d’une anomalie dans les faisceaux de transmission cardiaque pour que les contractions deviennent désordonnées. Battements cardiaques irréguliers et palpitations s’enchainent jusqu’à la survenue d’une activité cardiaque anarchique et inefficace.

Ce type de malaise peut très bien survenir chez un individu jeune. Il est parfois précédé par la perception de pulsations vigoureuses dans la poitrine mais peut aussi se produire brutalement. Étonnamment, si les contractions redeviennent rapidement harmonieuses, le sportif retrouve aisément ses esprits.

13 Un blocage du sang !

Les valves du cœur s’ouvrent au passage du sang puis se referment pour éviter le reflux. Parfois, chez les sujets âgés, ces soupapes s’enraidissent. Elles se coincent et bloquent l’éjection du sang. Chez le jeune sportif, un gros cœur anormal peut se contracter si puissamment que sa masse obstrue l’orifice d’évacuation du sang. Voilà qui provoque des malaises brutaux avec perte de connaissance rapide.

14 L’hypoglycémie : un malaise sans gravité pendant l’effort !

L’hypoglycémie, le manque de sucre dans le sang, c’est l’exception qui confirme la règle : c’est un malaise sans gravité qui survient pendant l’effort !

Lors des activités physiques, le muscle consomme du sucre. Quand les réserves sont épuisées, le cerveau manque de glucose, son unique source d’énergie ! Progressivement, il devient moins performant, sa vigilance s’émousse et une grande faiblesse s’installe. C’est le malaise hypoglycémique. Rapidement, le sportif perçoit des tremblements, des frissons et une accélération de son cœur. Voilà qui caractérise la sécrétion de l’adrénaline qui tente de récupérer les derniers glucoses stockés dans le foie. En plus de ces indices, une alimentation inadaptée avant et pendant le sport, une récupération facilitée par l’ingestion de sucre contribue à étayer cette hypothèse diagnostique rassurante.

court-circuit du coeur

2 Après l’effort ! C’est plutôt rassurant !

21 Un petit coup de vague à l’âme !

Lorsqu’un sportif arrête soudainement un effort intense, son cœur ralentit brutalement. C’est le nerf « vague » qui lui en donne l’ordre. Les vaisseaux des jambes sont encore largement ouverts pour apporter de l’oxygène aux muscles. Le peu de sang propulsé s’y engouffre et pas assez ne parvient au cerveau. Quelques secondes après avoir franchi la ligne d’arrivée, le compétiteur sent progressivement une grande faiblesse l’envahir. Le plus souvent, il a le temps de s’allonger avant de « tomber dans les pommes ». La nature est bien faite : une fois la tête en bas, le sang reprend le chemin du cerveau et notre sportif revient à lui mais sort de sa torpeur péniblement ! Voilà qui explique et caractérise le « malaise vagal ».

Comment éviter le « malaise vagal » ? Évitez le sprint final suivi de l’arrêt brutal. Ralentissez toujours progressivement puis marchez quelques minutes. Entraînez-vous régulièrement. Le manque de préparation provoque une trop large ouverture des vaisseaux sanguins musculaires et une mauvaise régulation de la fréquence cardiaque.

Que faire en cas de « malaise vagal » ? Puisque vous le sentez venir, prenez le temps de vous allonger. Mettez les jambes en l’air. Attendez quelques minutes que le sang reviennent au cerveau. Redressez-vous lentement, par étape d’au moins une minute : Relevez le buste en gardant les jambes allongées, Asseyez-vous et enfin relevez-vous.

22 Attention : malaise grave à l’arrêt de l’effort !

Vous l’avez compris, le réseau de conduction électrique du cœur est puissamment freiné quand vous cessez votre effort. Dans ces conditions, il arrive que des noyaux d’excitation anormaux enfouis dans le muscle cardiaque en profitent pour s’exprimer. Ils déclenchent de longues salves de contractions anarchiques qui peuvent dégénérer en crampes du cœur et en malaises graves.

crampe cardiaque

3 Après un malaise : Consultez !

Vous le constatez, la situation est complexe et les diagnostics ne sont pas aisés. Les malaises peuvent être provoqués par des maladies cardiaques graves !

Voilà qui justifie un bilan sérieux et approfondi pour le commun des mortels. Les malaises ne sont jamais des hypoglycémies, ce ne sont jamais des malaises vagaux … avant que votre médecin n’ait éliminé toutes les autres hypothèses !

Après le malaise : la mort subite ?

Toute la gravité du malaise tient au fait qu’il peut augurer d’une mort subite. Ces contractions anarchiques et ces blocages tournent vite à la crampe du cœur. Le sang n’est plus éjecté vers le cerveau et en trois minutes, la perte de connaissance se transforme en décès ! Même si les troubles cèdent spontanément et rapidement, le sportif peut être porteur d’une maladie cardiaque mortelle !

 

Par Laurent UZAN, cardiologue du sport

L’aquabiking prévient et soigne l’hypertension aussi bien qu’un médicament. Si certains sports se révèlent particulièrement bénéfiques d’autres se montrent délétères. Voici quelques explications et de bons conseils pour adapter votre pratique à votre état de santé.

Quelques chiffres :tension artérielle

  • Dix millions de Français et 65% des seniors sont hypertendus !
  • 25 % des victimes ignorent le diagnostic !
  • 50% se soignent !
  • 20% se surveillent et sont correctement équilibrés !

 

Bref vous avez une probabilité élevée de présenter des chiffres tensionnels trop élevés ! Allez consulter votre médecin et sachez que l’aquabiking peut participer efficacement à votre traitement !

Si vous ne l’êtes pas, sachez que MULLER en 2006 a démontré que les vaisseaux des seniors s’ouvraient plus difficilement. De fait l‘hypertension menace et le sport est tout aussi utile !

La tension artérielle, c’est quoi ? Et, l’hypertension artérielle, c’est quoi ?

Lorsque votre médecin vous indique que vous avez 13/8 de tension cela signifie que la pression sanguine dans l’artère de votre bras peut soulever 13 centimètres de mercure quand le cœur se contracte et encore 8 quand le cœur se relâche.

Par définition, l’hypertension artérielle « légère » se définit par des chiffres supérieurs à 14/9. Elle est « modérée » quand ils dépassent 16/10 et « sévère » au-delà de 18/11.

Initialement cette maladie ne provoque aucun symptôme mais on l’appelle le “tueur silencieux” . Les parois des vaisseaux érodées par le flux perpétuellement agressif cicatrisent en s’épaississant à la manière d’une balafre sur la peau pleine de graisse. L’artère ne tarde pas à se boucher et c’est la crise cardiaque. Parfois, de petits capillaires sanguins se rompent à la faveur d’une poussée d’hypertension et c’est l’hémorragie cérébrale !

L’aquabiking : pourquoi ça marche ?

Deux mécanismes principaux expliquent l’efficacité de l’aquabiking pour lutter contre l’hypertension artérielle :

  1. Premièrement, après l’effort, le taux d’hormones stimulantes, notamment la fameuse « adrénaline », diminue nettement. Tout se passe comme si l’organisme souhaitait optimiser sa récupération. Ainsi, pour cette raison, la fréquence cardiaque de repos d’un athlète entraîné est plus basse que celle d’un sédentaire. Le débit sanguin est moins important et la pression dans les artères est plus faible.
  2. Deuxièmement les vaisseaux s’ouvrent plus largement. A la faveur du flux sanguin accru pendant l’effort, il se produit des contraintes en cisaillement sur la paroi des vaisseaux. Comme pour favoriser l’écoulement du sang, les cellules qui les tapissent produisent alors une substance qui provoquent leur ouverture, le NO ou monoxyde d’azote. Lorsque ces stimulations se reproduisent, les vaisseaux deviennent plus larges en permanence et se multiplient. Pour un même débit cardiaque, le sang se répartit dans des tuyaux plus ouverts, plus gros et plus nombreux … la pression diminue encore !

Peut-on chiffrer l’efficacité de l’aquabiking ?

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En moyenne, l’aquabiking permet de réduire de 1 point ou 1 centimètre (voir l’encadré : « La tension, c’est quoi ? L’hypertension, c’est quoi ? ») le premier chiffre de tension et de 0,5 le second.

Cela peut vous sembler symbolique mais cet ordre de grandeur est comparable à l’efficacité d’un médicament. Cela signifie qu’en cas d’hypertension légère, l’activité physique peut vous éviter le petit comprimé quotidien. Elle permet aussi de diminuer le traitement en cas de maladie plus prononcée. Cette réduction apparemment modérée des chiffres tensionnels s’accompagne d’un abaissement notable du risque de crise cardiaque et d’hémorragie cérébrale.

Les sports d’endurance et plus encore …

Pour accéder à cette efficacité, il faut pratiquer un sport d’endurance pendant 30 minutes à 1 heure au moins 3 fois par semaine.

L’intensité doit être suffisante avec perception d’une augmentation du rythme respiratoire tel que vous puissiez « parler mais pas chanter ». Une activité physique moins intense, type marche à pied, semble moins utile à moins d’atteindre 5 heures hebdomadaires !

Les entraînements menant à l’essoufflement net n’apportent rien de mieux et se montrent parfois délétères. WALSH en 2003 a bien mis en évidence que la sollicitation d’une volumineuse masse musculaire augmentait l’efficacité.

En pratique, il faut utiliser vos jambes: aquacycling et course à pied sont recommandés. Au cours de ces disciplines, on constate que l’ouverture et l’élargissement des vaisseaux s’étend à tous le corps.

Ce phénomène se majore encore quand les membres supérieurs et inférieurs sont employés simultanément, en aquabiking par exemple mais aussi en aviron, en rameur ou sur elliptique.

Un mouvement rapide et facile est préférable. En moulinant sur votre aquabike, l’alternance contraction/décontraction des muscles favorise le pompage du sang et réduit le travail du cœur. La tension reste modérée.

La musculation légère a récemment démontré ses bienfaits. Sollicitez de grands groupes musculaires (développé-couché, tiré, presse, etc.), soulevez des charges légères, 20 à 40 fois, terminez votre série en ressentant la possibilité d’effectuer 5 à 10 répétitions supplémentaires. Enchaînez avec un autre mouvement sans faire de pause pendant 30 minutes. Vous venez d’effectuer un vrai « jogging musculaire ».

Pour constater les effets d‘une pratique bien conçue en aquacycling, il faut attendre 3 à 4 mois d’une pratique régulière. Les bienfaits ne peuvent être capitalisés et régressent plus vite, après 6 semaines de sédentarité environ ! Régularité et continuité s’imposent !

Combiné

Quand le sport favorisent l’hypertension !

Le sport constitue une véritable crise hypertensive. A intensité maximum, un hypertendu mal soigné peut atteindre 30 de tension, un sportif sain 23 !

Encore une fois, c’est en subissant une contrainte que le corps s’adapte, il apprend à ouvrir plus largement ses vaisseaux ! Mais dans l’intervalle le risque de crise cardiaque et d’hémorragie aura été nettement accru ! La prudence est de mise ! Même en dehors de la période de l’effort, certaines pratiques sportives favorisent la survenue d’hypertension au repos. PETERSEN en 2006 a confirmé que les entraînements trop intenses, trop fréquents se révélaient délétères.

L’organisme tente en permanence d’assumer cette charge de travail et baigne dans les hormones stimulantes. La fréquence cardiaque de repos s’élève insidieusement, les artères deviennent moins sensible au cisaillement et se referment. La tension de repos augmente. Il en est de même pour les activités dites statiques, comme certains arts martiaux ou la musculation lourde. Les muscles puissamment et longuement contractés écrasent les vaisseaux qui les traversent. Le cœur doit pousser plus fort et la tension s’accroît. Peu à peu, ce dérèglement persiste au repos. De longues séances intensives d’aviron ou de vélo, en envoyant lentement de gros braquets, cumulent ces deux mécanismes nuisibles !

Du sport contre l’hypertension ? Un bilan s’impose !

Vous l’avez compris les séniors sont souvent hypertendus … parfois même sans le savoir! Consultez votre médecin, faites mesurer votre pression artérielle.

Vous connaissez votre hypertension, faites la surveiller avant de pratiquer un sport.

Selon sa gravité, votre cardiologue orientera le bilan. Une échographie est souvent utile pour constater l’accroissement de la taille du cœur provoquée par son combat contre l’hyperpression. Un électrocardiogramme enregistrant l’activité électrique du cœur est indispensable. Une épreuve d’effort consistant à pédaler à fond sur un vélo de laboratoire sous surveillance cardiologique, est fréquemment nécessaire. Elle recherche surtout les conséquences de l’hypertension sur les artères du cœur … et donc le risque de crise cardiaque à l‘effort ! Elle évalue également l’élévation de la tension au cours de l’exercice. Cependant, cette mesure n’est pas aisée à réaliser, les normes sont mal connues et les chiffres ne correspondent pas forcément à ceux obtenus lors des activités de « terrain ».

En pratique, pour analyser les variations de tension, on préfère l’utilisation d’un petit compresseur portable informatisé. Cet appareil réalise une « mesure ambulatoire de la pression artérielle » (MAPA) tout au long de la journée et notamment pendant votre entraînement. L’ensemble de ce bilan personnalisé permet à votre cardiologue du sport d’équilibrer votre traitement et d’orienter votre pratique sportive.Tensiometre iphone et tablette

Des médicaments contre la tension et pour le sport !

Certaines catégories de médicaments contre l’hypertension ne conviennent pas au sportif !

D’autres n’occasionnent aucune gène pendant l’effort.

Les premiers ne sont pas conseillés :médicaments

  • Les diurétiques (ex furosémide) abaissent la tension en augmentant la production d’urine et en réduisant le volume sanguin. De fait, ils déshydratent et perturbent l’équilibre en minéraux.
  • Les bêtabloqueurs (ex acébutolol) limitent l’action des hormones stimulantes. Ils diminuent la fréquence cardiaque et empêchent la libération d’énergie. Les muscles n’apprécient pas !

Ces 2 catégories sont de surcroît sur la liste des produits dopants. La première permet de « maigrir » rapidement dans les sports à catégories de poids et est considérer comme un produit masquant. La seconde réduit le stress et les tremblements dans les disciplines de précision.

  • Les alphabloquants (ex :prazosine) sont peu efficace sur la tension pendant l’effort.
  • Les antihypertenseurs « centraux » (ex clonidine) agissent sur le cerveau.

Ils fonctionnent correctement pendant le sport mais provoquent souvent une somnolence.

Les suivants sont plus adaptés :

  • Les « inhibiteurs de l’enzyme de conversion » (IEC) (ex ramipril)
  • Les « antagonistes de l’angiotensine » (AA2) (ex Valsartan)
  • Les « inhibiteurs calciques » (ex amlodipine) ouvrent les vaisseaux sanguins.

Ils abaissent la tension au repos et à l’effort. Ils n’ont pas d’effet indésirables notoires pendant le sport, ils vous sont bien adaptés. Néanmoins pour venir à bout d’une hypertension artérielle rebelle, il est possible que votre cardiologue y associe d’autres catégories …

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport et Laurent UZAN, cardiologue du sport.

Bouger au quotidien est indispensable à la maîtrise du poids !!!

marche à piedsUne étude menée en Grande Bretagne montre que l’évolution du taux d’obésité est indépendante de l’apport calorique moyen. En revanche, elle est corrélée aux taux d’équipement de confort réduisant l’activité physique : voiture, télévision, machine à laver, etc.

Il est bien démontré que l’effet de la marche à pied sur la prévention du surpoids est identique qu’elle soit réalisée en continue ou de façon fractionnée. A priori, les grandes analyses épidémiologiques ne mentionnent pas l’intérêt d’un exercice poursuivi sans arrêt pendant 45 minutes.

Moins intense, plus de graisse brûlée !

En fait, les efforts pouvant être soutenu plus de 45 minutes sont suffisamment peu intense pour brûler une proportion élevée de lipides. C’est probablement l’un des éléments expliquant la confusion !

Au sein de la structure chimique des acides gras on ne trouve pratiquement pas d’oxygène. Il faut en apporter beaucoup par la respiration pour obtenir une combustion complète. Vous comprenez pourquoi l’utilisation de ces denrées prédomine quand vous n’êtes pas du tout essoufflé, lorsque l’exercice est peu intense.

C’est l’inverse pour le sucre qui contient de l’oxygène et brûle surtout dès que votre respiration s’accélère.

En pratique, c’est au repos que votre muscle consomme la plus grande proportion de graisse !

Assis derrière votre bureau, vos masses musculaires assurant votre posture brûlent 60% de lipides. Quand vous marchez vos muscles utilisent 45% d’acides gras, 35% en joggant, 25% dès que vous êtes légèrement essoufflé !

Simultanément la dépense énergétique augmente … si bien qu’il existe une intensité où la QUANTITÉ de graisse brûlée est maximum. On parle de la LIPOMAX ! Elle oscille entre 50 et 60% de vos aptitudes cardiaques. Vous pouvez la calculer ! (voir plus bas). Pour mincir efficacement il faudra réaliser de longues séances.

Plus longtemps, plus de graisse brulée !

C’est vrai ! Plus l’effort se prolonge, plus la proportion de graisse utilisée augmente. Ainsi, lors d’un footing de 30 minutes en aisance respiratoire, vous consommez 30% de lipides. A la même vitesse, alors que vous courez depuis 2 heures, vous en brûlez 60%.

Plusieurs explications justifient ce constat. La cellule musculaire intègre la réduction de ses réserves en sucres et modifient peu à peu la composition de son carburant. Pour assumer un exercice dont la durée augmente, l’organisme sécrète de plus en plus les hormones de la stimulation : les corticoïdes et l’adrénaline. Ces substances sont également les «messagers du stress», elles mettent à disposition du corps toute l’énergie nécessaire pour fuir ou combattre … en l’occurrence la graisse !

Lorsque l’activité se poursuit, la chaleur produite par les muscles s’accumule. Les vaisseaux situés sous la peau s’ouvrent pour rafraîchir le sang au contact de l’air ambiant. Au passage, le flux sanguin traverse les graisses sous-cutanées favorisant la mobilisation des acides gras.

En pratique, les séances faciles de plus de 2 heures sont les bienvenues. Bien sûr, il ne s’agit pas nécessairement de course. Ce peut être une randonnée à pied ou une grande balade à vélo (sans oublier votre boisson hydratante et surtout votre casque !).

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A jeun, plus de graisse brûlée !

Lorsque vous faîtes du sport à jeun, la part de graisse consommé augmente. Souvenez-vous lors d’un footing de 30 minutes, elle est de 30%. Si vous effectuez cet entraînement, le matin avant le petit déjeuner, elle s’élève à 60% … comme après 2 heures de course ! Les justifications sont voisines. Le corps a pris en considération l’érosion des réserves de sucre dans le foie. Les systèmes hormonaux de l’organisme ont enclenché les procédures de mise à disposition des réserves énergétiques … et tout particulièrement des graisses !

En pratique, en vous réveillant, buvez un grand verre d’eau car votre corps est déshydraté par une nuit sans boisson. Optez si vous le souhaitez pour un grand café ou un thé léger sans sucre. La caféine contenue à la même action sur les cellules que l’adrénaline et favorise la libération des graisses. Prenez soin de démarrer doucement pour dérouiller votre appareil locomoteur engourdi par la nuit. Accélérez très progressivement, n’allez pas au-delà du seuil de l’essoufflement. Ne dépassez pas 30 à 45 minutes. Prenez avec vous une petite pâte de fruits au cas où vous feriez une fringale. Mais, pas d’inquiétude, on constate que ce type de séance est très bien toléré !

Séances dures, c’est bien aussi !

Contrairement au dogme, les entraînements intenses favorisent la perte de poids. Comme vous le savez, les exercices au voisinage et au-dessus du seuil de l’essoufflement privilégient la combustion des sucres !

Qu’importe ! Les glucides que vous ingèrerez au repas suivant ne se transformeront plus en graisse mais reconstitueront vos réserves de sucres musculaires.

283411_190466207684869_7149467_nAu cours de cet effort vous brûlez plus de calories qu’au cours d’une séance plus facile. C’est également dans ce sens qu’une heure de « sport » se montre tout aussi efficace que deux fois plus d’ «activité physique». De surcroît, les entrainements plus vigoureux recèlent des vertus cachées.

Après l’effort, il faut optimiser votre récupération. Vous devez payer votre «dette en oxygène», vous êtes essoufflé et vos puissants muscles respiratoires continuent à travailler de longues minutes. Vos cellules consomment de l’énergie pour refaire du glucose à partir du fameux acide lactique accumulé. La température de votre corps s’est élevée de façon plus nette. Malgré l’arrêt de l’effort, votre cœur doit continuer à pousser le sang encore chaud vers la peau. A ce niveau, il se rafraichit ou participe à la production de sueur. Vos muscles malmenés par des contractions plus puissantes doivent se réparer.

Bien évidemment, surtout en cas de surpoids, il faut s’assurer de l’absence de contre-indications cardiovasculaires à ce travail plus sollicitant. Dans le même contexte, afin de limiter les contraintes sur l’appareil locomoteur, il faut préférer les activités «portées» comme la natation et l’aquabiking !

Choisissez de l’endurance qui renforce les muscles !

Plus vous êtes musclée, plus vous consommez de l’énergie à ne rien faire, juste à entretenir cette masse musculaire. Ce tissu noble nécessite une grosse activité chimique quand il ne se travaille pas. Ses fibres sont sans cesse remplacées et il contribue grandement au maintien de notre température corporelle à 37°. Et souvenez-vous, au repos, c’est un dévoreur de graisse ! C’est la raison pour laquelle, les hommes, plus robuste que les femmes, ont le droit de manger un peu plus que les femmes. C’est également pour cette raison que les mauvais régimes sont responsables d’un «effet yoyo». En affectant votre masse musculaire, il provoque une prise de poids supérieure à ce que vous avez perdu !

N’ayez crainte, le renforcement par l’endurance ne fera pas de vous des «bodybuildeuse». Tout juste vous permet-il de galber votre silhouette. Vous pouvez parfois l’associer à des séances plus intenses qui provoquent des micro-lésions musculaires et boostent les couteuses reconstructions.

En pratique :

  • Nagez parfois avec des palmes et/ou des plaquettes
  • Mettez de temps à autre de plus fortes résistances en aquabiking quitte à passer en «danseuse»
  • Optez pour un peu de relief en courant ou dénichez quelques escaliers sur votre parcours
  • En salle, montez la pente du tapis et n’oubliez pas le stepper
  • Tirez fort sur les bras quand vous faîtes de l’elliptique.

En résumé, on considère qu’une sportive brûle, au repos, 5 à 10% de plus d’énergie qu’une femme sédentaire. Voilà qui représente environ 150 kilocalories par jour soit 55 000 par an, l’équivalent de 7 Kilos de tissu graisseux !

Associez bras et jambes ! Persévérez !DSC09606

Pour brûler plus d’énergie, il faut solliciter une masse musculaire plus volumineuse. Utilisez simultanément vos 4 membres : nagez, ramez, faites de l’elliptique et pratiquez l’aquabiking !

Dans ce type d’activité, les forces sont transmises à travers le buste grâce aux abdominaux et aux muscles du dos. Ce gainage dynamique surajouté impose un travail de tout le corps !

De surcroît, cette répartition de l’effort permet de soutenir une intensité plus élevée. Chaque muscle bascule vers la production d’acide lactique alors que la puissance globale est plus importante. L’exercice est moins pénible, vous tolérez plus aisément des fréquences cardiaques plus hautes. Il est probable que votre Lipomax se situe à une intensité supérieure.

Pour finir de vous convaincre, souvenez-vous que solliciter plus de muscles et acquérir une masse musculaire plus volumineuse permet de brûler plus de graisse au repos pour réparer et entretenir ce tissu très actif !

Enfin, plus vous êtes assidue plus vos muscles apprennent à brûler des graisses. Avec l’entraînement, votre LIPOMAX s’élève, vous pouvez bouger plus intensément tout en continuant à consommer des lipides ! Persévérez !

Déterminez votre LIPOMAX

Le Lipomax est l’intensité à laquelle vous brûlez une quantité maximum de graisse.

Ce point charnière de votre métabolisme est atteint à une vitesse plus élevée chez l’homme que chez la femme. A ce niveau de difficulté vous n’êtes pas du tout essoufflé, vous percevez juste une légère augmentation de votre rythme respiratoire et vous pouvez encore chanter. Selon votre niveau, votre vitesse oscille entre 5 et 12 km/h. Vous êtes entre 50 et 60 % de vos aptitudes et de votre réserve cardiaques. Vous pouvez aussi calculer votre fréquence cardiaque cible.

La réserve cardiaque, c’est le nombre de battements dont vous disposez pour faire du sport soit la différence entre votre fréquence cardiaque maximum et votre fréquence cardiaque de repos.

La formule est la suivante :

Calculez votre réserve = FC max féminine (225 – âge en année) – FC repos

Prenez en la bonne proportion de votre réserve : 50% à 60%

Ajoutez la FC de repos pour obtenir la fréquence de travail : + FC repos

L’équation complète est :

FC de travail à LIPOMAX = (FC max féminine (225 – âge en année) – FC repos) x 0,5) + FC repos

 

Suivons l’exemple Sophie, 45 ans, dont la fréquence cardiaque, debout à ne rien faire est de 70.

Réserve de Sophie : (225 – 45) – 70 = 110 battements/mn

La bonne proportion pour brûler de la graisse : 110 x 0,5 = 55 battements/mn

La fréquence cardiaque de Sophie à LIPOMAX : 55 + 70 = 125 battements /mn

 

Votre semaine « ENDURANCE MINCEUR »

Un article américain de référence publié dans la «revue de l’obésité» indique que, pour maigrir, il faut bouger 2 fois plus que pour garder la forme. Afin de revendiquer un minimum d’efficacité, votre semaine doit comporter 3 à 6 heures d’activité physique et de sport ! Nous vous avons concocté un programme diversifié, incluant 4 séances complémentaires.

Utilisez un cardiofréquencemètre pour vous aide à trouver le bon rythme.

Utilisez différentes zones de travail : Bleu (Faible), Vert (Moyen), Jaune (Soutenue) et Rouge (Intense) à déterminer selon votre calcule Lipomax.

 

Toute la semaine, chaque jour :Bougez, marchez, déambulez, gigotez ( zone bleu ) et prenez les escaliers ! ( zone verte et parfois jaune )

Mardi : Séance à jeun, 30 à 45 minutes de Footing, elliptique, rameur ( zone verte )

Jeudi : Séance « intense » … et souvent «musclante», 45 minutes de Jogging incluant 20 minutes à «essoufflement léger» ( zone jaune ) et cours collectifs d’aquabiking ( zone jaune. Parfois vert lors des récupérations, rarement rouge en phase de travail )

Samedi : Endurance avec renforcement musculaire : 1H00 de Jogging avec relief et escalier, Tapis en côte, Elliptique en tirant sur les bras, Vélo avec passage sur forte résistance et « danseuse », Natation avec palmes et plaquettes ( zone jaune, parfois rouge lors des phases plus intenses )

Dimanche : Longue séance facile au voisinage du LIPOMAX : 2 à 3 heures, Long footing ou Randonnée pédestre active, Grande balade à vélo ( zone bleu )

 

Faire de l’aquabiking après un cancer du sein améliore le moral, réduit la mortalité et diminue le risque de récidive. C’est démontré ! Alors pourquoi se priver ? Explications et conseils avec le docteur Carole MAITRE, gynécologue du sport.cancer du sein 3

Après le diagnostic de cancer du sein, un tiers des femmes arrêtent ou réduisent considérablement leur activité physique. Parallèlement, elles augmentent le temps passé devant la télévision. Elles prennent souvent 2 à 6 kg. Les patientes invoquent plusieurs idées erronées pour justifier ce retour à la sédentarité.

– La fatigue : Au contraire, après une séance d’aquacycling on se sent mieux et moins fatigué. Notre organisme secrète après 30 min d’activité des endorphines qui ont un rôle positif sur le psychisme et la sensation de bien être.

– La peur du gros bras : De nombreux sports sont accessibles après un cancer du sein. Seuls des exercices répétitifs avec élévation du bras (haltères) ou port de charge lourde sont contre indiqués. Le sport n’induit pas le gros bras même après avoir enlevé des ganglions aux creux de l’épaule.

– La crainte de mal faire : Les centres anti cancéreux travaillent avec des préparateurs physiques et des structures d’activité physiques adaptées à la prise en charge de ce type de patients. Pour les femmes en cours de traitement dans des centres hospitaliers, il existe des ateliers où des informations disponibles au sein des Espaces de Rencontre et d’Information ERIâ de la ligue Contre le Cancer.

– Le manque de moyen : Des cours municipaux de Qi Qong, de Tai Chi ou de marche nordique sont souvent proposés et tout à fait adaptés. Une activité en groupe est souvent plus motivante et aide les patients à se remettre au sport. L’intensité de la pratique est modérée et la durée est progressivement augmentée.

Excellent pour le moral en période difficile !

Grâce à l’activité physique après un cancer du sein, les études montrent une diminution de la fatigue, de l’angoisse, des troubles du sommeil et une sensation d’être en meilleure forme. Les femmes qui bougent après avoir été hospitalisée, bénéficient d’une plus grande confiance en elle ; elles ont la sensation de mieux maîtriser leur vie.

Voilà qui est important après une période où les consultations médicales, chirurgie, séances de chimiothérapie et la radiothérapie ont rythmé les semaines. L’exercice physique améliore la qualité de vie et facilite le contact avec autrui, famille et amis. C’est après la chimiothérapie que le sport se montre le plus efficace. Mais, il est conseillé de reprendre très progressivement. Étirements et renforcement léger contribue à un meilleur maintien.

La marche active permet de renouer en douceur avec le travail cardiovasculaire. Dans certains Centres anticancéreux, d’autres pratiques comme le karaté en groupe sont proposés. Ces séances sont encadrées par des éducateurs sportifs spécifiquement formés.

L’intensité des séances s’adapte à chacune : A-t-elle bien récupéré de son traitement ? A-t-elle fait du sport auparavant ? La famille approuve-t-elle cette initiative ou craint-elle la fatigue ? cancer du sein

Réduction de la mortalité, diminution des récidives !

Une activité physique supérieure ou équivalente à 3 heures de marche rapide par semaine diminue le risque de récidive de 20 à 30% ! Après avoir fait le diagnostic, bouger réduit aussi la mortalité liée au cancer du sein.

L’aquabiking associée à une alimentation riche en fruit et légume et pauvre en graisse animale, évite la surcharge pondérale trop souvent constatée à l’occasion d’un cancer du sein. La prise de poids stimule le développement des tissus et, de façon concomitante, la croissance des tumeur. L’exercice améliore les défenses immunitaires. Progressivité, plaisir et convivialité sont les points clés de ce retour au mouvement !

Participez à l’enquête : « BOUGEZ CONTRE LE CANCER DU SEIN »

L’enquête « AFACS – Mutualité Française » est réalisée en partenariat avec le Service de Médecine du Sport CHU de Clermont Ferrand et le Service Médical INSEP. Elle a été mise en place grâce à un questionnaire disponible sur le site :

www.bougezcontrelecancerdusein.fr

Elle s’adresse aux femmes ayant eu un cancer du sein pour faire le point sur la pratique de l’activité physique en France après leur maladie et de mieux apprécier les barrières à la reprise de l’exercice.

Le questionnaire anonyme se remplit en moins de 15 minutes. L’analyse des résultats favorisera une meilleure connaissance de la situation après cancer du sein. Leur interprétation permettra de motiver les patientes et de leur d’apporter plus d’informations pratiques.

Un numéro vert, mis en place par la Mutualité Française Priorité Santé, est disponible pour obtenir des questionnaires version papier ou des renseignements : le 3935.

depistage cancer du sein

Existe-t-il une philosophie dans l’aquabiking ? L’aquabikeur(euse) qui pense est-il un philosophe ? L’aquabiking est rarement abordée sous l’angle de la pensée philosophique. Et pourtant, elle est à la fois une expérience corporelle, psychique et physique.

Pouvez-vous nous présenter votre ouvrage « L’essentiel de l’aquabiking » ?

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Ce livre s’est d’abord voulu une expérience. Il ne s’agissait pas tant d’écrire un livre sur l’aquabiking que de vivre une expérience de pensée grâce à cette pratique. Je me suis donc astreint à écrire ce livre d’après le vécu immédiat de mes cours, de mes entraînements, en ne retenant que les idées qui me venaient en pédalant et en donnant mes cours. Il fallait d’abord que mes idées passent par mon corps d’aquabikeur, comme une expérimentation, pour être ensuite couchées sur le papier. C’est ce que j’ai appelé le « test de l’aquabiking ». Je pédale, des idées me viennent en tête de manière libre et improvisée car le contrôle que j’ai sur elles habituellement, grâce à la rythmique que crée le pédalage, disparaît progressivement. Je me douche et j’écris tout de suite après : le tri s’élabore à ce moment-là. C’est ainsi que mon livre est né.

De ce point de vue, il s’agit moins pour moi de faire une philosophie de l’aquabiking au sens où le philosophe qui aime faire la leçon viendrait dire à l’aquabikeur ce qu’il doit penser de l’activité. Cette arrogance-là est justement le contraire de la tentative modeste que je voulais mettre en place. Pour moi, il fallait plutôt voir ce qu’il y avait de philosophique dans l’aquabiking, avec cette conviction que l’aquabikeur, quand il pédale, fait de la philosophie sans le savoir, c’est-à-dire qu’il se livre à une expérience qui n’est pas simplement corporelle mais qui est dans le même temps une expérience de pensée.

Les questions que l’aquabikeur se pose sur lui-même, sur le monde, sur les autres, pendant qu’il pédale, engagent sa pensée d’une manière incroyablement vivante et sans intermédiaire. L’aquabiking est déjà en elle-même une épreuve philosophique : suis-je libre de continuer à pédaler, ai-je la volonté pour sortir ce matin alors qu’il pleut ? Qu’en est-il de la dualité du corps et de l’esprit ? Est-ce que je pédale dans l’espace aquatique ou dans le temps ? Puis-je communiquer avec l’autre quand je suis en plein effort ? Qu’est-ce que le plaisir, qu’est-ce que la douleur ? Ces quelques questions, l’aquabikeur se les pose en permanence mais il se les pose pour tenter d’être un peu plus libre qu’avant, d’avoir un peu plus de volonté qu’hier, pour s’aventurer un peu plus en avant dans le lien intime et secret entre plaisir et douleur.

Il existe donc un lien entre philosophie et l’aquacycling.

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Le paradoxe, au départ, est évident. Le philosophe est un « professionnel de la tête » pour le meilleur et pour le pire, tandis que l’aquabikeur est un «professionnel du pédalage aquatique». Mais ces deux pôles éloignés du corps se rejoignent justement dans une expérience qui est indissolublement mobile et philosophique. La pensée est-elle différente lorsqu’on est assis, lorsqu’on marche ou lorsqu’on pédale dans l’eau ? La réponse est OUI : il se crée une mobilité de la pensée, une expérience du rythme qui est unique et qui par ailleurs semble mieux correspondre à l’état d’accélération de notre monde. Car le monde croit en l’immobilité des choses alors que nous sommes au contraire entrés dans le monde de l’hyper-mobilité. Mais l’aquabikeur n’est pas qu’un symptôme de son époque qui se mettrait à pédaler dans l’eau car tout est course autour de lui. En réalité, l’aquabikeur redonne de la consistance à la durée, au rythme. Paradoxalement, il convertit la vitesse en lenteur car il sait bien qu’il va infiniment moins vite dans l’eau que sur terre. Cette expérience de la modestie dans l’apprentissage d’une vitesse que l’aquabikeur s’approprie est fondamentale. Elle permet une éthique de la pauvreté dans laquelle vivre, c’est aspirer à vivre simplement.

Peut-on donc en déduire que l’aquabikeur est philosophe ?

chris humL’aquabikeur devient philosophe sans le savoir car il se construit une expérience qui donne un sens à sa vie. Nietzsche disait qu’il fallait envisager sa vie comme une œuvre d’art. C’est ce que fait l’aquabikeur quand il décide de rythmer sa semaine par des séances régulières. Il aménage un rapport vital à l’espace et au temps, et produit ainsi un usage de soi. C’est cette dimension du souci de soi, souci du corps et de l’esprit, qui fait entrer dans une philosophie, laquelle avant d’être interprétation du monde, est d’abord pratique de soi. Les stoïciens affirmaient que la philosophie n’était pas tant une connaissance désincarnée du monde qu’une pratique concrète de transformation de soi (de ses représentations par exemple). Je suis persuadé que l’aquabikeur pédale pour se changer, pour s’exercer à la liberté, à la volonté et en ressortir plus vivant. L’aquabiking est, au sens stoïcien du terme, un exercice sur soi. Cet exercice est un exercice total, corporel et mental. Il est aussi un exercice avec les autres, une manière de se sentir relié au monde et aux autres, d’exister non comme propriétaire des choses mais comme fondamentalement de passage. L’aquabiking est un art.

Peut-on répondre à la question : pourquoi pédalons-nous dans l’eau ?

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Cette question me fait penser à un aphorisme de Nietzsche au début du Gai savoir. Nietzsche imagine que le penseur, au bord de sa vieillesse, se voit poser la question suivante, embarrassante pour lui : « Pourquoi cherches-tu encore ? » L’homme qui lui pose cette question est un sceptique, quelqu’un qui ne croit pas vraiment que cela vaille la peine de passer sa vie à chercher, il lui fait d’ailleurs remarquer que son heure est presque passée et qu’il continue à chercher encore, et il lui suggère presque qu’il a raté sa vie à force de chercher. Vient ensuite la question : « Pourquoi cherches-tu donc ? » Et la réponse préserve l’énigme : « C’est justement ce que je cherche, la raison de ma recherche ». Je crois de manière un peu analogue que la réponse, à la question « Pourquoi pédaler dans l’eau ? » doit préserver l’énigme. On pourrait dire alors que l’on bike justement après la question « Pourquoi bikons-nous ? » Je pense qu’il existe beaucoup de réponses possibles à cette question.

Pour les uns, pédaler met en forme, allège le corps (et aussi l’esprit). Pour les autres, pédaler permet de se vider la tête, de sortir d’une logique de stress. Pour d’autres encore, aquabiker offre la possibilité de se débrancher, confronté à soi-même et à rien d’autre, car quand on bike on a cette formidable liberté, qui existe relativement rarement aujourd’hui, de ne pas être joignable ; personne n’a alors prise sur vous, vous êtes seul maître à bord. Je dirais que l’on bike un peu pour toutes ces raisons. Fondamentalement, on pédale dans l’eau pour se sentir en vie. Autrefois les philosophes imaginaient des démonstrations de l’existence de Dieu, toutes plus savantes les unes que les autres. Aujourd’hui, fort heureusement, nous sommes devenus plus modestes : une preuve de notre existence nous suffit et l’aquabiking en est une magnifique. Car, dans la pratique, toutes les sensations sont comme renouvelées : vous sentez le monde, le voyez, l’entendez comme pour la première fois. C’est en cette épreuve de la renaissance que consiste l’art de l’aquabiking. On bike pour renaître.

Pourquoi l’aquabiking prend-t-elle cette ampleur ?

Il existe deux versants importants de l’aquabiking : la possibilité de pédaler à plusieurs et la possibilité de mieux éprouver le monde. Il est certain qu’une leçon sociologique est à l’œuvre dans le fait que de plus en plus de personnes se mettent à aquabiker. Là où il y avait 30 aquabikeurs(euses) au premier centre d’aquabiking en France, on est maintenant à quasiment 30 000 personnes. Il s’est donc passé quelque chose. L’aquabiking est une valeur sociale. Mais ce serait une erreur de voir dans l’aquabiking un simple effet sociologique de la démocratisation de l’effort, de la personnalisation de l’individu, de la valorisation de la mixité, etc. En réalité, l’aquabikeur éprouve un nouvel art d’être ensemble, de se sentir appartenir à une communauté d’aquabikeurs qui est une meute entièrement pacifique, une façon d’honorer la seule présence au monde.

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Sportivement, Christophe

De nombreux messages circulent autour de l’hydratation du sportif. Comment faut-il boire avant, pendant, après les entraînements ? Qu’elle boisson pour quelle sport ? Et pour l’aquabiking ? Faisons le point.

Ne buvez pas d’eau !

Ne buvez pas d’eau pendant les efforts prolongés ! Plus exactement, préférez les boissons de l’effort au cours de vos séances de plus de 60 à 90 minutes !

En effet, pour conserver tous vos moyens athlétiques lors d’un exercice de longue durée, votre bon sens vous suggère de remplacer tout ce que vous perdez !

La science cautionne ce raisonnement :

  • Vous transpirez de la sueur salée. Il faut boire de l’eau contenant des minéraux notamment du sodium.
  • Vous brûlez de l’énergie, il est nécessaire d’apporter du sucre rapidement disponible.

Les boissons de l’effort répondent à ce cahier des charges. Vous pouvez aussi vous concocter votre breuvage : un quart de jus de raisin ou de pomme, trois-quarts d’eau minérale et une petite pincée de sel. Prenez soin d’augmenter la dilution de toutes ces préparations s’il fait chaud !

Le sucre et les minéraux sont absorbés dans le tube digestif, l’eau suit le mouvement. Leur présence favorise l’hydratation !boisson

Lors des efforts de plus de 3 heures, le manque de sel est parfois responsable d’une dilution excessive du sang et des cellules, notamment des neurones. Cette « hyponatrémie » peut provoquer des nausées, des troubles de la coordination…

Ne buvez que de l’eau !

A distance de l’entraînement, appliquez ce que vous conseillez à vos enfants : « quand on a soif, on boit… de l’eau ! »

Les sodas sont bourrés de sucres rapides qui envahissent la circulation sanguine. Les muscles n’ont pas la possibilité de tout absorber. Ils ne parviennent pas à le stocker sous forme de glycogène, ces longues chaînes de glucoses utilisables pendant l’exercice.

Inévitablement, ce glucose est transformé en lipides et mis en réserve dans le tissu graisseux !

En pratique, il en est de même avec les jus de fruits ! Bien sûr, ils apportent des vitamines et des minéraux, c’est excellent. Alors, mangez des fruits ! En fin de repas, le sucre contenu passe plus lentement. Le squelette fibreux de cellulose des fruits gêne et ralentit leur digestion. Le temps consacré à les découper et les mâcher est calculé par votre cerveau et contribue à votre satiété.

Nous sommes bipèdes depuis 7 millions d’années, nous buvons abondamment des jus de fruits depuis 50 ans ! Notre système nerveux ne sait pas comptabiliser les liquides comme des apports en calories. Les jus de fruits ne coupent pas l’appétit ! En pratique, au petit déjeuner, pour ne pas prendre de poids, pour tenir toute la matinée, prenez le temps d’éplucher laborieusement un pamplemousse !

1,5 : Nombre d’or de votre réhydratation !

1,5 litre d’eau par jour : c’est la quantité qu’un sédentaire doit boire quotidiennement pour assurer le remplacement de ses pertes en eau dans les urines, les selles, la sueur et la vapeur d’eau expirée.répartition eau dans le corps

Ce volume a été récemment remis en question. Les auteurs de cet article déstabilisant avaient effectué une revue de la littérature scientifique sur l’hydratation. Ils indiquaient que rien n’y précisait la quantité d’eau nécessaire au quotidien. D’autres études en rebond sont venues confirmer que l’ordre de grandeur restait valable. Le sportif doit y ajouter sa réhydratation pendant et après l’effort. Vous transpirez 0,5 à 3 litres d’eau par heure d’activité. Il est rare que vous puissiez boire autant pendant la séance. Souvent, votre tube digestif ne parvient pas à absorber une telle quantité ou ne la supporte pas !

Pour évaluer votre déshydratation à l’issue de votre entraînement, pesez-vous nue avant et après.

La différence, c’est votre perte en eau ! Dans les 2 à 3 heures qui suivent, ingérez 1,5 fois ce volume. Les 50 % supplémentaires se justifient car toute l’eau que vous buvez ne gagne pas d’emblée la profondeur des cellules. Elle passe d’abord par le sang puis les reins ; à ce niveau, elle se montre utile pour produire de l’urine et éliminer les déchets.

Calcium : il n’y a pas que le lait !

Le lait est une excellente source de calcium. Ses protéines favorisent aussi son absorption et la construction des os. Une action vraiment synergique. Mais attention, on mange du lait plus qu’on en boit. Il s’agit d’un véritable aliment !

Comme les jus de fruits ou les sodas, il ne doit pas être utilisé pour se désaltérer. Alors n’oubliez pas les eaux minérales riches en calcium. Dans l’ordre, pensez à HEPAR®, CONTREX® ou VITTEL®. Si 1 litre de lait contient 1 000 milligrammes par litre, les 3 eaux citées en comptent respectivement 550, 480 et 200. Ce n’est pas négligeable, d’autant que le calcium de l’eau est lui aussi bien absorbé.

L’eau du robinet est souvent calcaire… c’est-à-dire riche en calcium. Sa teneur varie selon les régions et les communes mais elle est souvent significative.

aliment calciumAutre point clé : les vaches ne sont pas des centrales nucléaires ! Elles ne créent pas des atomes de calcium, elles se contentent de les concentrer dans le lait. Pour cela, elles en avalent énormément en mangeant des végétaux ! Les plantes poussent dans la terre calcaire et sont riches en calcium !

En pratique, augmentez votre apport en fruits et en légumes pour accroître notablement votre ration de calcium ! De plus, ces denrées sont antiacides, même les agrumes et les tomates. Ce climat chimique favorise la formation d’une trame osseuse de qualité, riche en bicarbonate de calcium.

Alcool : la boisson anti-sport !

L’alcool cumule les actions néfastes pour le sportif. Il ralentit l’action d’une enzyme, la « lacticodéshydrogènase ».

Comme la terminologie le suggère, il s’agit de la protéine permettant l’élimination de l’acide lactique. Ce dernier est issu de la combustion incomplète du sucre quand le muscle manque d’oxygène. Quand il s’accumule, il bloque la libération d’énergie et provoque des douleurs musculaires !

Dommage si vous envisagez de soutenir un effort intense ! Dommage si vous souhaitez optimiser votre récupération ! De plus, l’acide lactique utilise les mêmes transporteurs que l’acide urique dans le rein.

Augmenter le taux d’acide lactique favorise l’accumulation de l’acide urique. Ce dernier provient de la dégradation de l’A.D.N. des noyaux cellulaires. Il s’élève après les inévitables micro-lésions musculaires provoquées par l’effort physique. Quand il se concentre en excès, lorsque les tissus sont acides, il peut former de petits cristaux qui viennent déchirer les fibres microscopiques contenues dans les membranes articulaires, les ligaments et les tendons.

Les méfaits mécaniques et les inflammations qui en résultent s’expriment chez le sportif bien avant que ne survienne la fameuse crise de goutte ! Et ce n’est pas fini ! L’alcool freine aussi la sécrétion d’une hormone, l’A.D.H., ou antidiurétique hormone. Ce messager chimique active la réabsorption de l’eau au niveau du rein. Quand vous en produisez moins, vous urinez trop et vous déshydratez ! Voilà qui est nuisible à votre performance et à votre récupération.

 

Cet article m’a été inspiré par Stéphane CASCUA, médecin et nutritionniste du sport

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L’aquadynamique est une forme d’aquagym tonique dont le but est de modeler son corps et d’améliorer sa condition physique. Ce sport est intense et bien plus épuisant que l’aquagym classique.

 

 

aquabike 0Le principe de l’aquabiking est de pédaler, sur un vélo en inox, dans l’eau sans que celui-ci ne se déplace et surtout sans choc articulaire ! Le pédalage aquatique produit donc un massage continu sur les jambes, le bassin, les fessiers et sur la ceinture abdominale ; cela favorise l’élimination progressive de la cellulite !

 

Travailler les muscles dans la bonne humeur

Aussi dynamique et tonique que ludique et apaisante, l’aquadynamique n’exige pas de mettre la tête sous l’eau, ni d’être un bon nageur. Elle permet d’acquérir une bonne condition physique, à raison d’une à trois séances hebdomadaire d’environ 45 minutes pendant six mois à un an, à condition de ne pas sécher de cours !

Au programme des réjouissances, il y a un échauffement général pour vous mettre dans de bonnes conditions, pour démarrer votre séance, suivis d’une série d’exercices tels que le jogging, les ciseaux, des coups de pieds façon karaté ou des sauts. La vitesse et l’intensité augmentent au fur et à mesure de la cadence musicale. Des exercices qui font absolument tout travailler !

Pour intensifier cet effort dans la bonne humeur, on se sert d’accessoires comme des frites en mousse,des élastiques et/ou des aquasteps.

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C’est sûr, cette méthode remporte tous les suffrages !

 

Vous l’avez compris, l’aquadynamique est l’un des «MUST » des cours aquatiques. Celui-ci, utilise les techniques de suspension pour se déplacer et ainsi améliorer le renforcement musculaire général et le gainage dans l’eau.

Très peu de matériel, un engagement physique total pour brûler des calories et améliorer votre silhouette !

Les bienfaits de l’aquadynamique :

  • Améliore votre capacité cardio-vasculaire
  • Maîtrise des déplacements en appui dans l’eau
  • Tonification musculaire garantie
  • Brûle des calories

 

Les bienfaits de l’aquabiking :

  • Tonifie du corps dans son ensemble
  • Élimine les graisses et la cellulite
  • Augmente l’aisance cardio-respiratoire
  • Élimine progressivement les varices et l’effet jambes lourdes
  • Assouplie les articulations

6 bienfaits de laquabiking

Discussion avec Corinne

Corinne vient me voir pour renouveler son certificat d’aptitude trimestriel à l’aquadynamique. Elle en profite pour faire le point sur son programme : « Je fais beaucoup d’abdos-fessiers chez moi. Pourtant je n’arrive pas à maigrir des hanches ».

muscu fessiersMon avis n’est pas très encourageant : « Quand vous faites travailler un muscle, vous ne brûlez pas la graisse en regard. La circulation sanguine de ces deux secteurs est indépendante. Ça chauffe en dessous mais ça ne fond pas au-dessus ! Vos fessiers ne sont pas des poêles à frire, vos fesses ne sont pas des mottes de beurre ! Regardez les marathoniens de haut niveau, ils ont les bras tout maigres et courent avec les jambes ».

Corinne voudrait des solutions : « Alors comment faire ? ». Je me dois d’être objectif : « Pas facile ! La nature a emprisonné la graisse des hanches féminines dans un maillage fibreux et de l’œdème. Cette cellulite est réservée à un usage exclusivement féminin : l’allaitement et le troisième trimestre de la grossesse !

Mais, Corinne, rassurez-vous, un compromis est possible ! L’aquadynamique est bien adapté : ajoutez un peu de d’aquabiking !!!

Pensez à l’aquabiking pour l’effet drainant de l’eau. Faites du renforcement musculaire supplémentaires.

Et puis, vous l’avez compris, les « hanches » sont un incontournable de la santé et de la silhouette féminine. Elles participent à la sécrétion des hormones sexuelles… elles attirent l’œil… elles contribuent à perpétuer l’espèce. Corinne, soyez écolo ! Gardez des hanches ! »

Comment ajuster ses séances Aquadynamique/Aquabiking

Trois méthodes sont possibles :

  1. Aquadynamique de 1 à 3 fois par semaine et une séance d’aquabiking de temps en temps
  2. Aquadynamique un jour, aquabiking un autre jour
  3. Enchainer Aquadynamique puis aquabiking

Quelque soit l’option que vous prendrez, cela dépendra de votre emploi du temps et de votre possibilité de financement.

La première méthode (1.) vous permettra de diversifier votre activité principale afin de ne pas vous lasser tout au long de l’année et d’utiliser vos muscles différemment de temps en temps. Cela vous permettra aussi d’alléger le côté financier puisque l’une des deux activités sera occasionnelle.

La deuxième méthode (2.) dépend généralement de votre emploi du temps. Elle vous permettra d’associer tous les bienfaits de l’aquadynamique et de l’aquabiking tout au long de l’année. Néanmoins cette méthode nécessitera d’effectuer à chaque séance la phase de l’échauffement.

La troisième méthode (3.) est plus intéressante physiologiquement puisque vous passerez de 45′ à 2h d’entraînement ! Vous vous servirez de l’aquadynamique pour vous échauffer et commencer à bruler les petites molécules de graisses. Pendant le quart d’heure de transition, rester actif ! Hydratez vous, prenez une petite collation, voir même, aider le coach à placer les aquabikes. Enfin, avec les 45′ intense en aquacycling, raffermissez !

Les aptitudes de notre corps fluctuent au cours de la journée. Pour optimiser votre performance, pour progresser ou pour être en forme au quotidien, découvrez les meilleurs moments pour votre séance d’entraînement en aquabiking.

Depuis 3 milliards d’années, la vie sur terre a été cadencée par le cycle solaire. La photosynthèse rythme le fonctionnement énergétique des végétaux. L’activité des animaux s’est calée sur l’alternance jour/nuit au point que des gènes appelés CLOCK participent, eux aussi, à la programmation de nos rythmes biologiques.

Des expériences d’isolement ont été menées dans les grottes. Elles ont mis en évidence, qu’en l’absence d’information lumineuse, l’être humain suit un rythme de vie proche de 25 heures. Peu à peu cette période s’allonge démontrant que, malgré nos gènes, le soleil reste essentiel à notre synchronisation.

courbe de performance

Souvenir de sieste africaine

Au cœur de la nuit, dans l’obscurité, notre cerveau sécrète un maximum de «mélatonine». Sous l’influence de ce messager du sommeil, la vigilance et la performance s’effondrent vers 4 heures du matin. Elles remontent dans la journée mais présentent deux bosses. Un nouveau creux existe en milieu de journée, aux alentours de 14 heures. Lucy et ses cousins du paléolithique devaient se reposer aux heures chaudes du continent Africain. Depuis, nos gènes nous proposent de dormir un peu, environ 6 heures après notre lever. Voilà qui est conforme à l’étymologie latine de «sieste» : «sexta».

La nuit et le début d’après-midi ne sont vraiment pas propices à un entraînement efficace.

Un week-end au rythme des sportifs professionnels

Ainsi, la prestation athlétique atteint son sommet entre 9 et 11 heures puis entre 16 et 18 heures. C’est le moment rêvé pour s’entraîner ! Ce sont les horaires habituels des séances réalisées par les sportifs de haut niveau. Malheureusement, pour la plupart d’entre nous, c’est aussi une période de travail ! Tout le monde n’est pas sportif professionnel. En semaine, il faut trouver une autre solution.

En revanche, le week-end et pendant vos vacances, n’hésitez pas à vous caler sur les recommandations de votre horloge biologique. Vous progresserez plus ! Vous pouvez même affiner votre démarche …

Matinée, séance coordination et technique

Jacques REVEL, neurophysiologiste, manager médical à la NASA, nous indique que c’est surtout votre psychomotricité qui est au top entre 9 et 11 heures. La culture des sports collectifs propose souvent de réaliser les séances physiques, le matin, quand le sportif est «frais». C’est sûrement une erreur, c’est la coordination qui progresse plus rapidement.

Alors, sans hésiter, pour améliorer votre geste, travaillez votre technique en milieu de matinée.

Après-midi, séance force et endurance

A l’inverse, ce sont principalement la puissance musculaire et les aptitudes aérobies qui sont concernées par la deuxième bosse de la journée, entre 16 et 18 heures. Alain REINGERG, précurseur dans ce domaine de recherche, l’a démontré en étudiant l’évolution de la force tout au long de la journée. Il a mis à mal, la théorie de certains analystes qui prétendaient que les records étaient enregistrés à ces horaires car ils correspondaient à celui des compétitions.

Alors, pour progresser, faites votre musculation et réalisez vos séances cardiovasculaires en fin d’après-midi.

Une semaine de sportifs amateurs

Bien évidemment, une performance en aquacycling est un subtil cocktail de technique, de force et d’énergie. C’est évident au cours d’un match de football ou de basket. C’est vrai aussi, dans un sprint ou un marathon, où le rendement de la foulée intervient de façon incontestable ! Les deux sommets de la courbe de performance sont exploitables !

Malheureusement, le salarié traditionnel n’a pas accès à ces créneaux pour s’entraîner. Il doit faire son choix entre tôt le matin, l’heure du déjeuner ou tard le soir.

Le matin progressivement, efficacement

La vigilance et la performance s’accroissent peu à peu de 4 heures à 10 heures. Peu de temps après votre lever, vous n’êtes pas au meilleur niveau mais vous vous trouvez en phase ascendante, c’est suffisant pour progresser ! C’est excellent pour être en forme toute la journée.

Le sport matinal fait chauffer votre organisme :

  • Il active votre cerveau en imposant la programmation des mouvements
  • Il participe à votre éveil corporel et cérébral
  • Il vous cale sur vos rythmes biologiques naturels
  • Il contribue à faire monter la bosse de la vigilance

Vous serez plus performant au travail. En rebond, il accentue les creux ; vous dormirez mieux !

Attention, certaines études montrent que les coureurs matinaux se blessent plus volontiers. Ne chaussez pas vos «joggings» au saut du lit, prenez le temps d’émerger. Octroyez-vous un échauffement plus prolongé : marchez, trottinez et courez ! N’oubliez pas le vélo d’appartement ou la gym sur le tapis de salon !

Midi : bien mais pas idéal !

S’entrainer à l’heure du déjeuner, c’est pratique ! Attention néanmoins, votre vigilance et vos performances sont en phases descendantes !

La progression n’est pas aisée et vous vous opposez à vos rythmes biologiques. Vous risquez de décaler votre coup de fatigue vers l’après-midi et de l’accentuer ! Attention à ne pas trop empiéter sur le temps minimum nécessaire à un déjeuner bien équilibré, assimilé avec sérénité. Idéalement, une sieste de quelques minutes devrait compléter cette séance … ou la remplacer !

Soir : attention au sommeil !

Après 19 heures, la température corporelle s’abaisse et la vigilance diminue. Votre organisme se prépare au sommeil. Une fois encore, le sport peut venir perturber vos rythmes biologiques. L’adrénaline, l’endorphine et les autres hormones stimulantes sécrétées pendant l’effort risquent, elles aussi, de perturber votre endormissement ! Des solutions existent ! Commencez le plus tôt possible.

Optez pour l’endurance, la coordination, les étirements. Soignez le « retour au calme ». Enchaînez avec un peu de relaxation. Hydratez-vous, aspergez-vous, prenez un bain tiède et douchez votre tête avec de l’eau fraîche.

Mieux vaut tard que jamais !

En pratique, pas d’inquiétude, les grandes études montrent que l’entraînement du soir, au moins 4 heures avant le coucher, sans excitation compétitive, améliore la qualité du sommeil.

Alors n’écoutez pas les sédentaires malicieux vous dire : «J’ai lu qu’en dehors de 9 /11 heures et 16 / 18 heures, il est nuisible de faire du sport !» Nous n’avons pas du tout dit ça ! Quel que soit l’horaire dont vous disposez : Bougez ! Si vous ne pouvez pas vous caler aux horaires des sportifs professionnels, suivez nos conseils et nos astuces !

Sport matinal et performance

Les salles de fitness et les installations sportives ne sont pas très fréquentées le matin ! Le midi et plus encore le soir sont les périodes d’affluence ! C’est ce que nous apprennent les études de marché et les observations de terrain.

Selon le sociologue Julien PIERRE, le créneau matinal est plutôt celui des managers.

Deux questions complémentaires s’imposent :

  • Cet horaire est-il incontournable pour assumer une grosse charge de travail tout au long de la journée ?
  • L’entraînement matinal favoriserait-il autant la performance intellectuelle ?

En pratique, pour des raisons organisationnelles, l’entraînement avant le travail correspond plus volontiers à une activité réalisée à domicile (cardiotraining, musculation), à un footing ou un trajet sportif (aquafitness ou aquabiking).

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport, avec la collaboration du Docteur Francois DUFOREZ, spécialiste des rythmes biologiques.

Pour prendre en charge votre blessure de sportif, pour vous guider dans vos activités physiques, rien ne vaut un médecin du sport ! Voici pourquoi.

Après avoir suivi le cursus des généralistes, votre médecin du sport a validé une « capacité de médecine du sport ».

Il sait que la « visite médicale d’aptitude » n’est pas une formalité administrative. Il réalise le bilan rigoureux et adapté à chaque pratique. Il vous donne de bons conseils afin que vous puissiez profiter de tous les bienfaits du sport tout en réduisant les risques. Il est souvent titulaire de nombreux « diplômes d’université » comme celui de « Nutrition du sport » ou de « Traumatologie du sport ». Au cours de ce dernier, il apprend à diagnostiquer et à soigner des blessures dont il ignorait jusqu’à l’existence !

Votre blessure est spécifique !

Bon nombre de lésions sont exclusivement sportives. Votre médecin du sport sait les reconnaître et les prendre en charge.

genoux douloureux

Exemple : vous avez mal au genou après 15 kilomètres de footing : vous êtes dans l’impossibilité de mener à bien votre projet de marathon qui vous tient tant à cœur ! Puisque cette blessure ne survient qu’en courant, elle n’est souvent connue que des thérapeutes spécialisés. Votre médecin du sport effectue un examen systématique et programmé. La procédure est aussi orientée vers les différentes hypothèses diagnostiques. Mais dans ce contexte, c’est souvent une « bursite du fascia lata ». Il ne s’agit pas d’une banale tendinite. Ce n’est pas de la « vieillerie ». Les anti-inflammatoires ne marchent pas ! Le traitement n’est pas le repos ! Votre médecin connaît la thérapeutique adaptée et vous donne des conseils pour conserver votre condition physique. Ne rayez pas ce marathon de votre agenda !

Le repos : un gros mot !

Alors qu’il est d’usage d’assener au sportif : « Vous n’avez qu’à vous reposer », vous serez heureux d’entendre :

« Inutile d’arrêter le sport, je vais vous concocter un programme adapté à votre blessure. Vous allez garder la forme et le moral. Plus que d’être autorisé, le mouvement bien conçu est favorable à votre guérison ! »

tendinite d’Achille

Exemple : une tendinite d’Achille correspond à la présence d’un magma fibreux au sein de la cordelette reliant le mollet au talon. Pour remodeler cette cicatrice et orienter le tissu dans l’axe des contraintes, il est bon de pédaler ou de faire de l’elliptique. Vous pouvez même courir si les douleurs disparaissent après 5 à 10 minutes d’échauffement. Ces sensations initiales sont liées à la rupture de micro adhérences anarchiques et délétères constituées lors du repos. Tant que la douleur ne réapparaît pas pendant ou après l’effort, votre footing n’abîme pas votre tendon. Au contraire, il contribue à sa « mécanisation » et à sa guérison !

Des traitements originaux !

Vous entendez souvent… et parfois même vous êtes convaincu qu’ « il faut respecter votre douleur ». Vous pensez qu’il est indispensable d’éviter tout traitement au cours de duquel vous avez mal. Ce n’est pas toujours vrai, au contraire ! Les médecins du sport savent gérer ces subtilités thérapeutiques.

Exemple : après un claquage à l’arrière de la cuisse, la cicatrice fibreuse se comporte comme un maillon rigide et fragile dans une chaîne élastique. Une mise en tension brutale comme lors d’un sprint peut provoquer une récidive. Il faut masser vigoureusement la cicatrice pour l’assouplir. On parle de M.T.P. pour « massages transversaux profonds ». Ça fait mal, c’est normal ! Les scientifiques américains disent : « no pain, no gain ». Pour le médecin du sport et son patient sauteur de haies, l’hypocrisie n’est pas de mise. Pour éviter toute nouvelle lésion musculaire, inutile de proposer au hurdler de ne plus tendre la jambe ! Il est impératif de réadapter le muscle à ses contraintes, il faut l’étirer et lui réapprendre à être écartelé pour freiner le mouvement, il est indispensable de renouer peu à peu avec le geste traumatisant ! Le médecin du sport va progressivement guider son patient sur la route de la guérison.

claquage à l’arrière de la cuisse

Des délais de reprise optimisés

Blessé, vous avez peur d’être privé de sport pendant de longues semaines. Votre médecin du sport limite la durée de votre indisponibilité… sans prendre de risques pour votre santé, bien au contraire. Il comprend votre passion et votre « syndrome de manque ». Il tente de se montrer disponible pour vous consulter et, si nécessaire, il essaye de vous trouver rapidement les examens mise au point complémentaires.

Vous l’avez compris, les stratégies thérapeutiques originales guident la réparation des tissus lésés et accélèrent la constitution d’une cicatrice souple et solide. Enfin, le médecin du sport vous donne de bons conseils pour garder la forme. Il vous oriente vers un programme d’entretien physique évolutif compatible avec votre blessure. Musculation, piscine, vélo, cardiotraining puis course sont progressivement possibles et participent même à la mécanisation de votre cicatrice. Une fois la guérison obtenue, toujours en bonne condition physique, vous retrouvez plus vite votre niveau.

Soulagé par des conseils techniques

Votre médecin du sport connaît le sport. Le plus souvent, c’est un médecin du sport qui est lui-même sportif. Il sait que certaines fautes techniques ou erreurs de matériel peuvent être responsables de blessures. On parle de « technopathie ».

Exemple : pour venir à bout de votre douleur de genou à vélo, il vous suggère vivement de modifier votre hauteur de selle ou de changer l’orientation des cales de vos chaussures. Pour limiter le risque d’entorse du genou à ski, il vous parle du réglage des fixations, de position, de préparation physique et de journée de récupération. Pour vaincre votre tendinite du coude, il vous propose de modifier votre prise de raquette, la circonférence de votre grip ou la tension de votre cordage. Pour cela, il faut connaître et aimer le sport !

Risques et bénéfices du sport : la gestion d’un équilibre

Le sport est bon pour la santé car la sollicitation du corps provoque une adaptation qui favorise son entretien. Attention, mal dosée ou imposée à des organes malades, cette stimulation tourne à l’agression et est à l’origine de lésions !

Exemple : en cas d’hypertension artérielle, le sport d’endurance contribue au traitement en ralentissant le rythme du cœur au repos et en assouplissant les vaisseaux. À l’inverse, les activités intenses, en blocage respiratoire ou en position statique, écrasent les vaisseaux et accélèrent le rythme cardiaque. Elles favorisent l’hypertension artérielle. Du sport, on peut attendre le pire comme le meilleur. Pour votre santé, votre médecin du sport vous indiquera la bonne démarche.

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Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.